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Simulateur de haut vol

Par essence, les simulateurs de vol sont réalistes, et donc complexes à prendre en main. En permettant de piloter huit avions de combat modernes parmi les…

Par essence, les simulateurs de vol sont réalistes, et donc complexes à prendre en main. En permettant de piloter huit avions de combat modernes parmi les plus sophistiqués au monde (comme les redoutables SU-27 Flanker et Mig-29A russes ou le mythique F15 Eagle américain) dans un hypothétique conflit opposant Russes et Américains en mer Noire, Lock Onne déroge pas à la règle. Mais, fait rare, ses développeurs ont tout mis en ?”uvre pour rendre la simulation accessible, même aux débutants. D’une part, les didacticiels sont les meilleurs que l’on ait vus à ce jour dans un simulateur de vol militaire. Navigation, utilisation de l’armement air-air et air-sol, fonctionnement du radar, tout est expliqué au cours de vols d’initiation qui peuvent durer jusqu’à une demi-heure. D’autre part, Lock Oncomprend un système de radar simplifié optionnel offrant une vision complète des ennemis qui se trouvent sur le champ de bataille. Une pression sur la touche Tab permet de verrouiller n’importe quelle cible.Cette concession au réalisme est la bienvenue, tant la masse d’informations à assimiler est importante. Durant l’apprentissage, on a tout loisir d’admirer les paysages. Quel spectacle ! Superbes, les graphismes de Lock Onsont d’un réalisme à couper le souffle. Une fois l’apprentissage achevé, il convient de se lancer immédiatement dans l’une des missions, ou mieux, dans l’une des quatre campagnes dynamiques disponibles côté russe ou américain, afin de mettre l’enseignement en pratique. La première, la plus simple, nous fait piloter un A-10A Warthog, le célèbre tueur de chars, et nous donne l’occasion d’utiliser l’AGM-65 Maverick. Ce missile à guidage optique permet au Warthog de réduire au silence les radars et batteries de DCA ennemis en restant hors de portée. La mise en ?”uvre est cependant délicate pour le novice puisqu’il faut, à l’aide des flèches du clavier, man?”uvrer la caméra embarquée du Maverick à la recherche d’une cible à verrouiller. L’écran vidéo monochrome n’offre pas une grande précision de détail. L’utilisation du zoom est certes utile, mais compte tenu de la grande vitesse de l’appareil, le paysage défile à toute allure, trop vite. Une période d’apprentissage est donc indispensable.Les campagnes suivantes nous placent aux commandes des chasseurs bombardiers. Beaucoup plus intenses, elles sont aussi plus difficiles : il faut affronter la chasse ennemie en plus des systèmes de défense au sol. Au final, Lock On,malgré sa complexité, s’avère vraiment passionnant et les premières victoires font rapidement oublier la difficulté de la prise en main.

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Philippe Fontaine