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Retraite open source

Ah, la retraite ! Pour certains, elle est synonyme de vacances sans fin, pour d’autres, c’est une permission officielle de rouiller, pour d’autres encore, c’est un…

Ah, la retraite ! Pour certains, elle est synonyme de vacances sans fin, pour d’autres, c’est une permission officielle de rouiller, pour d’autres encore, c’est un moment plus difficile que la perte d’un être cher. Mais c’est
surtout l’occasion, dans l’esprit d’un nombre de retraités de plus en plus important, de donner un peu de temps pour aider les autres, sans contrepartie. En assistant les enfants à faire leurs devoirs ou… en développant des logiciels
gratuits. Une partie de la classe d’âge qui arrive aujourd’hui à la retraite a, contrairement aux précédentes, développé durant sa vie active des logiciels dans un langage de programmation ‘ civilisé ‘
(comprendre le Cou le Pascal, par opposition au Cobol). Des milliers d’experts en programmation, en sécurité, en développement Web, prennent leur retraite chaque année. Ceux dont l’informatique est la passion trouvent dans l’open source (le logiciel
libre dont le code source circule sans entraves) un passe-temps.Et le nombre de logiciels gratuits ?” et utiles ?” développés par des retraités ne cesse d’augmenter. Certains diront que ces programmeurs à la petite semaine enlèvent le pain de la bouche des actifs qui triment pour payer
la pension des dits retraités. Certes, mais c’est une vision un peu réductrice.Car les retraités en question permettent aussi d’inventer une nouvelle vision de l’informatique, libre, où les besoins des utilisateurs passent avant les contraintes marketing des multinationales. C’est tant mieux ! Et on ne peut
que les encourager à se regrouper pour développer des logiciels… et à nous les faire connaître.

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Alain Steinmann