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Qui dit téléchargement légal, dit offre frugale

Plus de deux ans après le lancement des premières plates-formes légales de téléchargement de musique, le Bureau européen des consommateurs (Beuc), qui fédère 40 associations européennes…

Plus de deux ans après le lancement des premières plates-formes légales de téléchargement de musique, le Bureau européen des consommateurs (Beuc), qui fédère 40 associations européennes (dont l’UFC-Que Choisir en France) constate toujours un manque de diversité culturelle. Quelque 260 titres ?” ayant plus ou moins connu leur heure de gloire ?” ont été recherchés sur sept sites différents en Europe. Résultat : 95 % des morceaux manquent à l’appel sur E-Compil en France, 63 % sur Sony Connect en Grande-Bretagne, 60 % sur iTunes Store en Angleterre… Côté variété française, par exemple, La mer de Charles Trénet est disponible sur iTunes mais pas sur e-Compil. Idem pour John Coltrane en jazz. Le répertoire classique est ignoré dans 90 % des cas. Selon l’UFC-Que Choisir, chaque plate-forme propose de 400 000 à 600 000 titres, soit 30 % de moins qu’une enseigne telle la Fnac. Cette absence de diversité s’ajoute à labsence de compatibilité entre les formats de divers baladeurs audio et ceux proposés par les sites de téléchargement

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Valérie Quélier