Les PC économiques sont vendus avec une puce graphique basique, soudée à quelques centimètres du processeur. On parle de ‘ chipset intégré ‘. Les PC plus coûteux disposent d’une carte graphique séparée. Elle n’est pas soudée, mais enfichée dans un connecteur spécifique. Une carte graphique indépendante a l’avantage de posséder sa propre mémoire vive, qualifiée de ‘ mémoire dédiée ‘. Les chipsets graphiques, eux, consomment la mémoire vive du processeur. On parle alors de ‘ mémoire partagée ‘.Pour beaucoup d’usages, un chipset intégré suffit. On ne perçoit aucune différence lorsqu’on surfe sur Internet, retouche ses photos, travaille sur des documents, ou lorsqu’on lit des DivX. Avec un chipset intégré récent, on peut même profiter d’Aero, l’interface 3D de Vista. En revanche, pour les jeux en 3D, une carte graphique à mémoire dédiée s’impose. Sa capacité de calcul des images est environ dix fois supérieure à celle d’un chipset intégré. Les graphismes des jeux sont plus fins, plus fluides.Les cartes graphiques séparées ont d’autres avantages. Celles équipées d’une prise HDMI permettent de relier l’ordinateur à un téléviseur HD. Certaines sont compatibles avec le système de protection HDCP, incontournable pour lire des films Blu-ray. D’autres, grâce à des circuits de décompression vidéo spécifiques, permettent d’aborder sereinement le montage vidéo HD. Quant aux modèles dotés d’une prise DVI Dual-Link, ils permettent de profiter d’un écran 30 pouces avec une définition de 2 560 x 1 600 pixels
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