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Premier opus d’une série Z

Kodak lance une nouvelle série, dénommée Z comme Zoom haute performance.Le Z700 en est le fier représentant à 4 millions de pixels. Mais qu’a-t-il de si…

Kodak lance une nouvelle série, dénommée Z comme Zoom haute performance.Le Z700 en est le fier représentant à 4 millions de pixels. Mais qu’a-t-il de si extraordinaire ce zoom ? Rien de particulier, si ce n’est qu’il s’allonge de 35 à 175 mm, soit une puissance 5x. Le piqué est bon, l’aberration chromatique moyenne, la distorsion forte en grand-angle, bref un zoom dans la moyenne sans stabilisateur ni grand-angle original (35 mm). Pour dire vrai, ce Z700 est tout à fait semblable aux précédents compacts EasyShare. On reconnaît le design rond de la maison et les boutons basiques à la finition discutable. Nouveauté ergonomique bienvenue : la poignée, lestée par le compartiment batterie qu’elle abrite, s’est arrondie et offre une prise en main plus franche. De la photo tout automatique à la photo créative, il n’y aurait qu’un pas à franchir semble nous promettre ce Z700, en proposant sur la molette principale des modes scènes comme des modes experts PSA. Mais en les reléguant à l’avant-dernier cran d’une molette sans souplesse, l’invitation reste timide. Il en est de même avec les réglages et contrôles image très limités (balance, sensibilité, correction d’exposition), mal indiqués et non mémorisés après changement de mode ou extinction. Kodak privilégie de toute évidence l’utilisation ‘ tout automatique ‘. Le fonctionnement est fiable en extérieur lumineux, les clichés sont bien nets et détaillés, très saturés en couleurs et contrastés en exposition, sacrifiant parfois les blancs et noirs extrêmes de l’image. En conditions lumineuses faibles, sous-exposition et mise au point longue et imprécise sont bien souvent au rendez-vous. Pas assez réactif, ce compact nous fait patienter : la mise en route et l’enregistrement des images patinent en créant, par exemple, un véritable décalage entre la cadence très satisfaisante de 3 i/s du mode ‘ vue en continu ‘ et le temps d’enregistrement assez long des six premiers ou derniers clichés. L’affichage écran est d’ailleurs tout simplement gelé pendant la rafale. Au final, la promesse de ‘ tirages 50 x 75 cm de toute beauté ‘ semble un peu compromise par un niveau de compression unique et abusif, une balance des blancs aléatoire et un bruit présent dès 80 ISO.

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Élisa Mordatti