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‘ Pour tirer le meilleur parti de mon imprimante, j’ai écumé les forums spécialisés ‘

Fabrice Delanoue regrette le manque de suivi dans le rendu des images tirées dans les laboratoires photo.

Fabrice est un des très rares photographes que nous avons interrogés à avoir calculé précisément le coût de ses impressions : ‘ C’est ma première imprimante, achetée il y a exactement un an. J’ai
effectué 140 tirages A4 et je vais en être à mon quatrième changement de cartouches. ‘
L’Epson R800 de Fabrice utilise au total huit cartouches (parmi lesquelles une cartouche de vernis) qu’il paie 14,90 euros
pièce. Pour Fabrice, le choix de l’impression personnelle est essentiellement qualitatif. Il imprime lui-même sur A4 les photos qu’il souhaite conserver.Les tirages plus généralistes sont réalisés au format 10 x 15 et confiés à un laboratoire : ‘ Généralement, j’attends d’avoir un nombre suffisamment important de tirages à effectuer pour que
le prix chute aux alentours de 0,2 euro pièce. ‘
Pour le papier, Fabrice fait confiance aux productions du fabricant de son imprimante. ‘ J’utilise les papiers Premium Glossy et semi-gloss d’Epson.
Je suis très content de leur rendu et, lorsque je compare avec ce qu’obtiennent mes amis, j’ai la sensation que ces papiers ont une meilleure longévité. J’ai également essayé du papier Gallerie de Ilford mais, comme le résultat n’était pas meilleur,
je suis revenu au papier Epson. ‘
Fabrice a acquis son imprimante après avoir épluché en long et en large tous les tests qu’il a pu trouver, puis il est parti à la recherche d’astuces pour en tirer le meilleur : ‘ J’ai appris qu’avec
les imprimantes Epson, il faut faire au moins un tirage par semaine, faute de quoi les buses d’impression se bouchent. Le magasin photo où je donne mes tirages m’a indiqué l’astuce pour éviter ce problème : la laisser en marche. C’est ce que je
fais et, ma foi, ça fonctionne, je n’ai pas de problème. ‘
Des problèmes, Fabrice en a eu en revanche avec la calibration de ses écrans. Ce puriste utilise deux écrans, un écran à tube Iiyama calibré avec une sonde Colorvision qui lui sert de référence colorimétrique, et un deuxième
écran, plat celui-ci, un Eizo de 19 pouces dont il met à profit la grande surface d’affichage pour faire ses retouches. L’Eizo est lui aussi calibré, mais la référence est le IIyama à tube. Lorsque Fabrice a voulu générer des profils pour
chacun de ses écrans, il s’est aperçu alors que sa carte graphique ne gérait qu’un seul profil. Donc, à chaque démarrage de son PC, il lui faut sélectionner l’écran qu’il veut utiliser, ce qui est, à l’usage, extrêmement fastidieux.Là encore, il a trouvé une solution dans un forum : le logiciel qui accompagne la version 2 de la sonde qu’il utilise est accompagné d’un utilitaire permettant de changer à la volée le profil utilisé par la carte
graphique : ‘ Attention donc, lors de l’achat d’une carte graphique, lorsque l’on possède deux écrans. Il n’y a pas beaucoup de cartes capables de gérer un profil différent pour chacun, et si on ne m’avait pas indiqué
l’astuce du logiciel version 2 de Colorvision, j’aurais fini par être obligé de changer de carte graphique. ‘
Fabrice en est venu à réaliser lui-même les impressions de ses images favorites après avoir eu moult déboires avec des labos : ‘ J’ai le souvenir de photos d’un concert de Zazie. Un premier labo
travaillant avec Kodak a été incapable de me fournir ces photos de concert correctes, un autre travaillant avec Fuji a obtenu de meilleurs résultats, mais depuis il a changé de prestataire ! En outre, de façon générale, lorsque je donne mes
photos à tirer, je les ai déjà soigneusement traitées. Or, manifestement, les machines de tirage les corrigent à nouveau et les recadrent. Dorénavant, je n’ai recours à des labos que pour les 10 x 15. Je tire en A4, sur mon imprimante,
toutes les photos que j’aime particulièrement. ‘

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Luc Saint-Élie