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‘ Pour mes créations, je préfère l’impression ‘

Daniel Patin estime que l’impression de ses travaux personnels est une suite logique du travail de retrouche.

Dessinateur pour des créations textiles, Daniel Patin utilise l’impression dans son cadre professionnel : ‘ Mon métier de dessinateur fait que j’imprime depuis plus de quinze ans sur papier les
créations textiles, donc j’ai l’habitude de manipuler l’impression. Au bout d’un moment, on arrive à maîtriser les rendus, minimiser les différences et le résultat est acceptable. J’ai pris l’habitude de maîtriser toute la
chaîne. ‘
Mais cette pratique professionnelle n’est pas l’unique raison de cette procédure : ‘ Comme je fais beaucoup de retouche et de composition a posteriori, j’imprime surtout des photos retravaillées,
recadrées, mélangées, etc. Il est plus simple de regarder la photo souvenir sur écran que de l’avoir dans des albums qui s’empilent et qu’on oublie. Mais pour ce qui, dans ma production personnelle, touche à la création, je préfère
l’impression. ‘
Daniel a pris l’habitude d’effectuer les réglages de base de ses imprimantes de façon empirique en procédant par essais : ‘ Lorsque je découvre une imprimante comme la Canon s600 que j’utilise
actuellement, je sacrifie dix ou vingt pages pour trouver le profil d’imprimante qui correspond au papier, à l’écran et au logiciel. Il ne faut pas sous-estimer l’importance du logiciel. Une fois mes jeux de réglages bien calés, je les
note. ‘
Daniel n’est pas un convaincu des méthodes de calibration pour un usage personnel : ‘ J’utilise des outils de calibration dans le cadre de mon travail mais, pour mon usage personnel, je
trouve qu’on obtient de meilleurs résultats par habitude. Il est vrai que ce jugement est biaisé du fait de ma longue expérience. ‘
Daniel a effectué de nombreux essais de papiers : ‘ Je tire en A4. En papier brillant, je n’ai pas de préférence. Certains papiers Agfa me plaisent bien, et j’ai utilisé également des papiers de
marque TDK. En pratique, le papier que j’utilise le plus est un papier couché mat Epson. Il a un excellent rendu. Cela fait des années que je l’utilise et je le connais par c?”ur. Le mat convient mieux à la mise sous
verre. ‘
Il a noté quelques incompatibilités entre papier et imprimantes : ‘ Le papier HP dans une imprimante HP donne de bons résultats mais, dans mon imprimante Canon, c’est la catastrophe.
Quelqu’un de ma famille a essayé du papier Kodak sur une HP et les résultats étaient très mauvais. Sur ma Canon, il passe très bien. ‘
Daniel n’a pas de réelle notion du coût des impressions : ‘ Le coût est modéré, je n’imprime pas énormément. Je préfère travailler mes images et, lorsque je suis content, j’imprime. L’impression n’est
pas la finalité systématique. Elle n’intervient que pour les photos que j’ai sélectionnées et après les avoir travaillées. ‘

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Luc Saint-Élie