Vous êtes victime de l’insuccès commercial du caméscope numérique que vous avez acheté. A sa sortie, au début de 2002, le MicroMV DCRP IP7 de Sony était certes très séduisant avec ses petites dimensions et son poids d’à peine plus de
300 grammes. Mais son prix élevé (2 500 euros) et l’arrivée de produits concurrents plus pratiques et meilleur marché lui ont été très vite fatals et Sony a rapidement cessé de le vendre. L’ennui est que le DCRP IP7 est le seul caméscope au
monde à être équipé d’un lecteur de cassettes MicroMV. Et, faute de demande, celles-ci sont aujourd’hui quasi introuvables. Certaines boutiques les proposent encore sur leur catalogue, mais si on veut passer commande, il n’y a pas de stock. En
revanche, on en trouve sur certains sites de vente en ligne, comme eBay, à des prix dépassant les 60 euros !Morale de l’histoire : il faut parfois se méfier des nouveautés matérielles technologiques qui ne sont pas issues d’une norme. Le DVD ou l’USB, par exemple, sont des normes élaborées par un consortium regroupant un certain nombre
d’entreprises, ce qui garantit leur pérennité. Or Sony, même s’il se rallie à certaines normes, a aussi coutume de tenter d’établir ses propres standards. Cela peut réussir, comme avec les Memory Stick, que Sony a réussi à faire adopter à d’autres
constructeurs. Mais il y a aussi des échecs, tel celui des cassettes MicroMV. Et dans ce cas, cest le consommateur qui trinque…
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