On aime, on n'aime pas...

Thomson Lyra PDP 2424

On aime… l’ergonomie des commandes

Simple et facile ! Les boutons des commandes principales (lecture, arrêt, avance, retour) sont en façade. Et le réglage du volume s’effectue via des boutons qui se trouvent sur le côté du baladeur. Pour les fonctions dites avancées (accès aux égaliseurs, rechercher un titre spécifique, lecture aléatoire, etc.), l’accès est tout aussi aisé. On regrette néanmoins qu’aucune information sur les titres du morceau ne soit affichée

On aime… la compatibilité MP3 pro

On n’est jamais mieux servi que par soi-même… Après avoir développé le MP3 Pro, Thomson ne pouvait que faire en sorte que ses baladeurs le reconnaissent. De l’avis du constructeur, ce format, successeur désigné du MP3, donne une meilleure qualité à débit équivalent. Le Lyra reconnaît également le format WMA d’origine Microsoft. En revanche, à l’instar de ses concurrents, il ignore le format Ogg Vorbis, libre de droit

On n’aime pas… la vitesse de transfert

Le premier finit bon dernier pour la vitesse de transfert. Son débit lambine à seulement 171 Ko/s, soit la vitesse d’un lecteur de CD basique. La raison de cette contre-performance serait imputable à l’encodage du MP3 par le logiciel MusicMatch Jukebox ; lorsque l’utilisateur transfère des données codées dans un autre format, la vitesse atteint alors 270 Ko/s

Digital Square PA30A (Zillion)

On aime… sa légèreté

Grâce à ses quelque 60 grammes seulement, il peut facilement être glissé au fond d’une poche sans craindre de la trouer. Ceux qui se satisferont de sa couleur grise préféreront peut-être ne pas s’encombrer des 94 grammes du MPIO DMB Plus, certes d’un beau violet, mais aussi le plus lourd de ce comparatif

On n’aime pas… l’absence de fonction avancée

Facile à utiliser, le Digital Square se limite malheureusement aux fonctions essentielles (lecture, arrêt, avance, arrière), et n’est doté d’aucune autre fonction plus sophistiquée telle que lecture aléatoire ou programmation. Mais il est vrai qu’elles ne sont pas utilisées par tout le monde !

On aime… la qualité d’écoute

Alors que les autres baladeurs sont vendus avec de simples oreillettes, les Lyra sont livrés avec un casque rigide dont l’armature se cale derrière la tête. Certes moins performant qu’un modèle hi-fi, celui-ci contribue néanmoins au confort de l’écoute, que ce soit pour le baladeur 2424 ou 2428. Mais la qualité provient également de la régularité de la bande passante

On aime… le prix

A 149 euros (977 francs), le Thomson Lyra PDP 2424 obtient le meilleur rapport qualité/prix. Le Zillion et le Beatman Flash, à un tarif identique, arrivent deuxième et troisième. Depuis notre dernier comparatif, en juillet, (MH n?’ 220), on note une nette baisse des tarifs. A titre indicatif, le Lyra PDP2224 était alors vendu 249 euros (1 633 francs). Seul l’Amarina de Nemo (plus commercialisé), affichait alors le doux prix de 155 euros (1 017 francs)

On n’aime pas… l’utilisation du transfert

Les Thomson Lyra sont vus comme des disques amovibles. On peut y transférer des fichiers à partir de l’explorateur de Windows… à l’exception notable des MP3. Pour ce format, il faut impérativement utiliser le logiciel MusicMatch JukeBox. Cette contrainte peut se révéler crispante. Thomson a en effet opté pour la version partagée entre plusieurs utilisateurs. Résultat : moult messages vous incitent à vous rendre sur le site de l’éditeur

MPIO DME 64

On aime… les piles LR6

Ce lecteur requiert des piles LR6, moins chères que les LR03 généralement utilisées par les autres lecteurs. La durée de l’autonomie (19 heures 31), la plus importante de notre sélection, ne fait que renforcer cet avantage économique

On n’aime pas… l’obligation de télécharger une nouvelle version du logiciel

De même que son parent DMBPlus, le DME 64 requiert le recours au logiciel de l’éditeur, MPIO Manager, pour le transfert de fichiers. Simple à utiliser, il souffre néanmoins d’un défaut majeur : il ne permet pas de transférer des fichiers comprenant des caractères accentués ou spéciaux dans leur nom. Pour résoudre ce problème, il faut aller récupérer sur le site de MPIO la version mise à jour du logiciel qui corrige ce bogue

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Valérie Quélier