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Mou à la détente

Ne lui jetons pas la pierre ! Le Sony Cyber-shot DSC S650, compact d’entrée de gamme, fait ce qu’il peut. L’ennui, c’est qu’il peut… peu !…

Ne lui jetons pas la pierre ! Le Sony Cyber-shot DSC S650, compact d’entrée de gamme, fait ce qu’il peut. L’ennui, c’est qu’il peut… peu ! Certes, au premier abord, son design épuré et son aspect robuste lui confèrent une allure plutôt sympathique. Qui plus est, sa taille réduite lui permet de se nicher aisément dans le creux de la main. En outre, ce 7,2 mégapixels, doté d’un zoom optique 3x (ouvrant à F:2,8 et équivalent à un 35-105 mm), s’avère très simple à utiliser : ses boutons sont bien agencés et clairement identifiables, tandis que s’inscrivent sur la molette les principaux réglages du type Programme, Auto, ISO élevé, Film, Scènes (Portrait, Paysage, Crépuscule, Neige, etc.). L’écran est de taille moyenne (5,06 cm) mais il est possible de régler sa luminosité. D’autres points forts sont à signaler, comme l’utilisation du flash en mode Synchro lente ou la mise à disposition de six modes prédéfinis de balance des blancs : Auto, Flash, Incandescent, Fluorescent, Nuageux et Lumière du jour. Il est toutefois regrettable qu’il ne soit pas possible d’effectuer ce type de réglage manuellement.L’occasion d’aborder les points faibles du DSC S650. L’appareil fait montre d’une certaine lenteur. Comptez 0,80 s pour la mise au point, avec des délais au déclenchement de 0,25 s. Le mode rafale ne délivre pour sa part que trois images par seconde. En terme de restitution, si les couleurs sont relativement fidèles, les images, à la moindre lumière délicate, souffrent d’une terrible absence de piqué.La faute au manque de sensibilité du capteur. D’ailleurs, le mode 1 000 ISO est parfaitement inexploitable. Enfin, la vidéo se décline à une résolution de 320 x 240 (30 images par seconde). C’est étonnant de la part d’un constructeur dont le nom est tout particulièrement affilié au matériel de prise de vue vidéo.

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Dominique Jacques