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Mercredi noir pour l’informatique du réseau Bouygues Télécom

Alors que l’image apparaît sur le téléphone fixe (voir page précédente, La visiophonie), on constate que la voix sur mobile connaît, elle, des ratés. Le 17…

Alors que l’image apparaît sur le téléphone fixe (voir page précédente, La visiophonie), on constate que la voix sur mobile connaît, elle, des ratés. Le 17 novembre a été une journée noire pour Bouygues Télécom. Déjà, lors du week-end de la Toussaint, le réseau fixe de France Télécom avait été perturbé par une panne du logiciel utilisé pour la voix sur IP (voir Micro Hebdo n?’ 343). Mais cet incident ne concernait que certaines régions. Là, c’est la première fois qu’une panne paralyse le réseau de téléphonie mobile sur la totalité du territoire. De 6 heures du matin jusqu’à 1 h 30 le lendemain, sept millions d’abonnés de l’opérateur ne pouvaient ni passer ni recevoir d’appels. ‘ La panne provient du dysfonctionnement de la base de données qui sert à repérer le mobile du client et lui permet d’acheminer ses appels et d’en recevoir. Les deux serveurs informatiques en cause sont du matériel classique et largement utilisé par les opérateurs de téléphonie mobile avec, jusqu’à ce jour, une fiabilité sans faille ‘, a précisé Bouygues Télécom dans un communiqué. A l’heure où nous écrivons ces lignes, l’opérateur poursuivait ses recherches pour savoir d’où venait la défaillance de ces deux équipements qui ‘ en principe, se secourent en prenant le relais l’un de l’autre ‘. Le ministre délégué à l’Industrie, Patrick Devedjian, a aussi demandé une enquête. Bouygues Télécom s’est par ailleurs engagé à un geste commercial à lattention de ses clients, mais sans préciser lequel

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Valérie Quélier