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Massacres à la tronçonneuse

Epoustouflant, ce deuxième opus de Gears of War, à ne pas mettre entre toutes les mains, mérite tous les superlatifs. C’est l’un des meilleurs jeux de l’année.

Deux millions d’exemplaires écoulés en quatre jours, et deux millions de joueurs qui ne s’y sont pas trompés : Gears of War 2 est bien le jeu exceptionnel qui était attendu. Les studios Epic ont mis le paquet : plus explosif, plus rythmé, plus varié, plus sombre et violent que le premier ‘ Gears ‘.Les mêmes protagonistes, l’escouade Delta dont Marcus Fenix (qu’on incarnera), reprennent du service. Six mois se sont écoulés depuis l’explosion de la bombe lumière censée éliminer les locustes, ces créatures humanoïdes vivant sous terre. Mais un grand nombre a survécu et remonte à la surface par leurs puits de larves, déterminées à éradiquer l’humanité. Toutes les villes, sauf une, ont été détruites et les hommes, exterminés ou réduits en esclavage. Les survivants, les parias, se terrent.Dans ce contexte, la seule défense c’est l’attaque, pour remonter au c?”ur de l’organisation locuste. Cette descente aux enfers se traduit par une grande variété de situations.Aux épisodes de guérilla urbaine, d’exploration des entrailles de la terre, succèdent un périple en char à flanc de montagne, des combats aériens à dos de reaver (une créature volante sous le contrôle des locustes), des combats navals, mais aussi un épisode d’exploration à l’intérieur d’un vers géant où l’on devra faire face aux parasites, au système de digestion et à des poches d’acide.

Un titre très immersif

Les décors, grandioses, sont superbement mis en images avec moult détails, la gestion remarquable de la lumière, des ombres et des averses fait le reste. Et les cinématiques, de vrais moments de cinéma, tombent à pic pour souffler entre les combats. Côté action, on retrouve le système de mise à couvert, d’esquive et de pivot ‘ swat ‘ qui ont fait la réputation titre. L’arsenal est plus conséquent qu’avant. Outre le fusil d’assaut Lanzor et sa tronçonneuse intégrée, radicale lors des corps à corps (attention, ça gicle !), le fameux Rayon de l’aube, qui nécessite une liaison satellite pour lancer un rayon de particules, quelques pistolets et fusils, il y a du neuf : lance-flammes, mitrailleuse, mortier, arbalète à flèches explosives… De quoi répandre tripes et hémoglobine. GOW 2 est en effet plus violent que jamais, il est même interdit en Allemagne et au Japon. L’atmosphère désespérante est exacerbée par les témoignages de parias et les soldats qu’on récoltera ça et là.Enfin, restent les modes multijoueurs sur le Xbox Live ou en coop (avec un ami sur écran partagé). Vous n’êtes pas adepte du multijoueur ? Utilisez les camps d’entraînement pour en apprendre les règlesL’avis de la rédaction
On aime

Le graphisme et la réalisation exceptionnels, l’atmosphère incomparable, la variété des situations, les différents modes de jeu.
On naime pas
Rien… même en cherchant bien.
Mention très bien
A partir de 18 ans

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Hervé Cabibbo