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L’informatique du pauvre

Pour les constructeurs d’ordinateurs, cela ne fait pas de doute : l’avenir de l’informatique est au Sud. En clair, dans les pays en voie de développement…

Pour les constructeurs d’ordinateurs, cela ne fait pas de doute : l’avenir de l’informatique est au Sud. En clair, dans les pays en voie de développement dont peu d’habitants sont encore équipés d’un PC. Mais pour
‘ convertir ‘ ces populations aux bienfaits de l’informatique, il faut drastiquement baisser le prix des machines. Les projets affluent, menés par des laboratoires de recherche, comme celui du célèbre
MIT (Massachusetts Institute of Technology), qui travaille sur un portable à moins de 100 euros ; par de petits fabricants, comme SolarPC et son projet d’ordinateur à 100 dollars, pouvant être alimenté par un panneau solaire ou une dynamo de
vélo ; par des entreprises basées dans ces pays, comme le constructeur indien Encore Software, qui dévoilait en mai son SofComp (270 euros avec écran plasma) et son petit frère, portable, Mobilis (180 euros, photo ci-dessus). Pour tirer ainsi
les coûts vers le bas, tous ont plus ou moins choisi les mêmes solutions : pas de disque dur mais de la mémoire flash, des systèmes d’exploitation ‘ open source ‘ et un mode de distribution fondé
sur des achats en masse (100 000 unités minimum), qui nécessite donc l’engagement des gouvernements. Plutôt sceptiques jusqu’ici, les gros constructeurs préparent désormais leur réplique. Dell, par exemple, vient d’annoncer la sortie, en Chine
d’un PC à moins de 290 euros.

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Benjamin Peyrel