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Les webradios, une source de téléchargement légal

Mais où se situe donc la frontière entre ce qui relève du piratage et ce qui est légalement reconnu comme de la copie privée ? Les…

Mais où se situe donc la frontière entre ce qui relève du piratage et ce qui est légalement reconnu comme de la copie privée ? Les poursuites judiciaires contre certains internautes ont permis de clarifier une bonne partie de la réponse : il est illégal de télécharger des morceaux de musique sans verser une certaine somme au titre des droits d’auteur. Pour rappel, un enseignant a été condamné à une amende de plus de 15 000 euros pour avoir commis un tel acte.Logiquement, cette condamnation devrait aussi s’appliquer pour le téléchargement de films. Pourtant, la cour d’appel de Montpellier en a jugé autrement, en relaxant un internaute qui avait téléchargé sur Internet et copié à partir de DVD prêtés près de 500 films.

Tous les fichiers que vous voulez

La confusion existe, et elle se trouve par ailleurs renforcée par le succès d’un tout nouveau programme nommé Station-Ripper. Reconnu comme légitime par le Syndicat national de l’édition phonographique (Snep), ce programme adopte un fonctionnement proche du ‘ podcasting ‘ (un néologisme qui concentre les termes broadcasting, iPod et webcasting), considéré, lui, comme une pratique illégale. Cette technique permet en effet de transférer et d’écouter automatiquement sur son baladeur MP3, grâce à un logiciel spécialisé comme DopplerRadio, Playpod ou iPodder, les morceaux de musique qui sont mis en ligne sur les blogs. StationRipper suit le même cheminement, à une différence près : il enregistre les morceaux diffusés sur les webradios, lesquelles sont généralement considérées comme légales.Dans sa version gratuite, le logiciel peut traiter deux flux radio ; et dans sa version payante (15 dollars), il peut en scanner jusqu’à 300. StationRipper est ainsi capable d’enregistrer des centaines de programmes audio diffusés simultanément sur Internet, et de classer toutes les chansons en quelques minutes. Il est même en mesure de rechercher un titre et de le déposer tranquillement sur le disque dur de votre ordinateur.Il reste donc à s’assurer de la légalité des webradios. En France, pour l’instant, seule Arte Radio propose ce type de service (voir Micro Hebdo numéro 346, page 6)

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Valérie Quélier