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Les virus font dans le social

L’apparition de virus qui utilisent les réseaux sociaux comme vecteurs de diffusion, ce n’est pas nouveau. Cet été déjà, les utilisateurs de MySpace et de Facebook…

L’apparition de virus qui utilisent les réseaux sociaux comme vecteurs de diffusion, ce n’est pas nouveau. Cet été déjà, les utilisateurs de MySpace et de Facebook avaient été victimes d’un ver qui se diffusait ‘ entre amis ‘. Depuis début décembre, ce virus, au nom de Koobface, revient en force et menace les 120 millions d’utilisateurs de Facebook.

Des appâts en anglais

Son principe actif est simple : il utilise la messagerie du réseau pour envoyer des messages aux amis des profils infectés. Heureusement pour les utilisateurs francophones, les messages censés les appâter sont en anglais. Ils invitent le destinataire à aller regarder une vidéo sur un site ?” éventuellement une variante de YouTube. Là, il est demandé à l’internaute de mettre à jour le lecteur Flash d’Adobe. Bien sûr, point de mise à jour au bout du lien mais, à la place, le téléchargement d’un virus actif, qui cherchera à recueillir des données sensibles, telles les coordonnées bancaires.Officiellement, Facebook ne reconnaît que l’infection d’un ‘ très petit pourcentage d’utilisateurs ‘. Le réseau social recommande toutefois à ses membres d’effacer les messages qui semblent louches. Ce qui est sûr, c’est que les auteurs de ce type de virus sont toujours en phase avec les tendances et s’intéressent donc de plus en plus aux réseaux sociaux. Il est donc urgent, en tant qu’utilisateur, d’agir avec la plus grande prudence. Dans la même veine, le navigateur Firefox, de plus en plus utilisé, fait aussi l’objet d’une attaque spécifique repérée par BitDefender : le cheval de Troie Trojan. PWS. ChromeInject. A, téléchargé par un autre logiciel malveillant, se fait passer pour une extension de Firefox. Il récolte les données personnelles qui permettent aux internautes d’accéder, par exemple, à leurs comptes bancaires en ligne. Une fois celles-ci récupérées, il les envoie sur des serveurs russes. Les antivirus mis à jour détectent déjà cette nouvelle menace. Une raison de plus de rappeler qu’il est impératif de disposer d’un antivirus et dun pare-feu à jour sur chaque PC

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Stéphane Viossat