Les vainqueurs

Panasonic NV-GS50

On aime… l’autonomie

Capable d’enregistrer sans interruption pendant une heure et quarante et une minutes, avec l’écran LCD en fonctionnement, le Panasonic NV-GS50 est le caméscope de notre sélection qui offre la meilleure autonomie. Voilà qui sera
amplement suffisant pour la plupart des tournages (d’autant que cette durée peut encore être augmentée en utilisant le viseur au lieu de l’écran), et qui évitera à nombre d’utilisateurs d’acquérir une batterie de rechange

On aime… la connexion USB pour transférer les photos

Tel un appareil photo numérique, ce caméscope sait faire des prises de vues instantanées, qu’il enregistre sur une carte mémoire au format SD-Card. Si vous ne disposez pas d’un lecteur de cartes à ce format, le transfert des
photos sur l’ordinateur pourra s’effectuer via une connexion USB grâce au logiciel fourni

On n’aime pas… le format 16/9 Letterbox

Tous les caméscopes de ce comparatif autorisent le tournage en mode 16/9, très pratique lorsqu’on dispose d’une télévision compatible. Mais quatre d’entre eux, dont le NV-GS50, trichent : ils se contentent de recadrer l’image
4/3, en en découpant les bords inférieur et supérieur. Cette technique, dite Letterbox, est moins précise que le vrai 16/9 anamorphique, qui enregistre une image déformée, laissant le soin au téléviseur de la redimensionner lors de
l’affichage

On aime et on n’aime pas… l’écran servant de spot

Dénué de torche et de mode de vision nocturne, le NV-GS50 pourrait être complètement inutilisable dans l’obscurité, si Panasonic n’avait eu une idée étonnante : il suffit de faire pivoter l’écran en direction du sujet à filmer
pour l’éclairer comme avec un spot. Ingénieux, mais peu pratique, car l’intensité de la lumière générée reste assez faible, et l’écran devient inutilisable pour contrôler la prise de vues (il faut alors passer par le viseur)

Samsung VP-D81

On aime… le respect des couleurs

Passés au crible des tests de colorimétrie grâce à la mire de Gretag-Macbeth, peu de nos caméscopes ont fait preuve d’un réel respect des couleurs.

Le Samsung VP-D81 s’en est sorti avec une mention ‘ Très bien ‘ une excellence qu’il partage avec les deux premiers appareils de notre comparatif. Une véritable performance, compte tenu de
son prix, bien moins élevé que celui du Panasonic NV-GS50 et de l’autre Samsung, le VP-D590i

On n’aime pas… la qualité des photos

Pas de miracle, en revanche, du côté de la qualité des photos prises avec cet appareil. Les images obtenues sont à peine comparables à ce qu’on obtient avec une webcam médiocre. Certes, ce n’est pas là l’attrait principal d’un
caméscope, mais tant qu’à le doter de fonctions, autant que celles-ci soient attractives

On n’aime pas… le viseur optique noir et blanc

Même si l’écran LCD remplace avantageusement le viseur lorsqu’on filme, il est parfois préférable de le désactiver, notamment pour économiser la batterie et gagner ainsi quelques minutes de tournage. Sur le VP-D81, le viseur est
en noir et blanc ce n’est pas gênant pour le cadrage, mais cela rend plus difficile le contrôle de l’exposition

On n’aime pas… l’absence de prise casque

Doté d’une entrée pour microphone externe, le VP-D81 est en revanche dépourvu de prise pour brancher un casque audio. Or, l’intérêt d’utiliser un microphone externe étant justement daméliorer la qualité de la prise de son, il
est logique de vouloir la contrôler dans les meilleures conditions. Ce qui, sans casque, se révèle difficile, sauf à filmer en intérieur ou dans un endroit particulièrement calme

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Stephan Schreiber