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Les Sims 2

C’est le jeu de la vie

Qui n’a jamais entendu parler des Sims doit certainement rentrer de vacances prolongées au fin fond de la jungle amazonienne. Sorti en l’an 2000, ce jeu s’est en effet rapidement imposé comme un standard dans l’univers du jeu vidéo. Un succès à la fois critique et commercial puisque son éditeur, Electronic Arts, revendique plus de six millions d’exemplaires vendus à travers le monde ! Le principe ? Jouer à la poupée ! Mais pas n’importe quelles poupées : des poupées intelligentes, vivant leur propre vie sous le regard tantôt attendri, tantôt agacé, mais toujours bienveillant, du joueur. Car aussi intelligents soient-ils, les Sims ne sont pas très autonomes. Charge au joueur de satisfaire leurs besoins primaires (manger, s’amuser, dormir…), de pourvoir à leur bien-être et à leur confort, de les aider à se faire des amis, de les encourager dans leur carrière… Bref, un jeu à la durée de vie infinie, dont l’intérêt, relancé régulièrement par diverses extensions (sept au total), ne faiblit pas.

De prochaines extensions ?

Sans surprise, ce principe de jeu reste quasi inchangé dans cette nouvelle version, et ce sont les multiples améliorations apportées çà et là qui justifient le passage à la version 2. La première (et la plus visible) est le passage au tout 3D. Sans être exceptionnelle, la modélisation des bâtiments, des objets et des personnages est tout à fait honnête et parfaitement adaptée au style du jeu. Surtout, cela permet de nouveaux éditeurs de personnages, de terrains et d’habitations, plus complets, agréables et intuitifs.De même, les gestuelles sont plus nombreuses et, pour la plupart, assez drôles.Autre nouveauté intéressante, la gestion du temps qui passe. On peut ainsi choisir, en début de partie, l’âge de chacun de ses Sims (du premier au troisième âge) et les suivre jusqu’à leur mort. Laquelle peut survenir assez rapidement, le temps s’écoulant bien plus vite dans le jeu que dans la réalité. Pour éviter le dépeuplement, les Sims sont dorénavant capables de se reproduire. Avec, en prime, une gestion assez avancée du patrimoine génétique : outre la ressemblance physique, des parents transmettront certains traits de caractère à leurs enfants.Enfin, chaque Sim a désormais, outre son caractère propre, une grande aspiration dans la vie : grandir (pour les enfants), trouver l’amour, fonder une famille, apprendre, devenir riche… Un jeu de quatre désirs et de trois craintes est lié à chacune de ces aspirations ; à vous de diriger la vie de vos Sims en les prenant en considération. Alors, parfaits les Sims 2 ? Hélas, non. On est d’emblée frappé par le peu d’activités disponibles : impossible de sortir de sa ville, d’avoir des animaux domestiques… Un retour à la case départ, qui laisse prévoir l’apparition prochaine d’extensions plus ou moins similaires à celles du jeu original.

Plus intelligents mais aussi peu autonomes

Autre déception, le comportement des Sims. S’ils sont un peu plus intelligents que dans la première mouture, il serait exagéré de parler d’autonomie. Il est encore nécessaire de garder l’?”il ouvert pour éviter les mauvaises surprises. Là encore, peut-être une future extension corrigera-t-elle ce défautL’avis de la rédaction
On aime

Le passage réussi à la 3D et les nouveautés qui en découlent, la gestion du temps, le système d’aspirations, de désirs et de craintes.
On n’aime pas

L’intelligence des Sims encore limitée, le peu d’activités possibles… en attendant les extensions.
Mention Très bien
A partir de 7 ans
Ce quil vous faut


PC 1 GHz
256 Mo de mémoire vive
3,5 Go sur le disque dur
Carte 3D (64 Mo) compatible T&L
Windows 98 et suivants

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Stephan Schreiber