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Les indispensables

Les points essentiels à passer en revue avant le départ ? Le choix de l’appareil tout d’abord, puis celui du sac. Viennent ensuite les batteries et…

Les points essentiels à passer en revue avant le départ ? Le choix de l’appareil tout d’abord, puis celui du sac. Viennent ensuite les batteries et les cartes mémoire.Avant de se pencher sur la liste des accessoires à ne pas oublier, la première question que vous devez vous poser est bien sûr : quel(s) appareil(s) vais-je emporter lors de mon voyage ? Ce choix pourra être motivé par
plusieurs critères : le volume tolérable de vos bagages, le type de photos que vous souhaitez rapporter, ou encore le risque de détérioration de votre matériel sur place. À notre avis, la solution est de pouvoir emporter deux boîtiers :
ainsi, si l’un des deux tombe en panne, vous disposerez toujours d’un appareil de secours. Choisissez un compact facile à sortir de sa poche pour les photos ‘ tout-venant ‘ (et pour les petites
séquences vidéo si vous partez sans caméscope), et un boîtier plus sophistiqué pour les images plus léchées. L’idéal est un reflex avec un jeu d’objectifs, mais un bridge et son optique polyvalente et intégrée pourront s’avérer être une solution
bien moins encombrante.Certaines excursions ne se prêtant pas au transport d’un reflex ou d’un bridge, un compact vous permettra de réaliser des photos dans des conditions difficiles (escalade, sports aquatiques), surtout s’il est traité tout-temps.
Ces petits appareils sont également moins visibles et autorisent des photos bien plus spontanées, un critère à ne pas négliger pour les portraits ‘ de rue ‘ par exemple. Certains bridges ont cependant
un dernier atout : leur écran orientable qui s’avérera fort utile pour photographier sans être vu.

De l’importance du sac

Entre le vulgaire fourre-tout et le véritable sac photo, il y a un monde, et pas uniquement en terme de prix ! Si le tarif peut varier de quelques dizaines d’euros à plus de 200 euros, il est souvent justifié par la qualité
de la fabrication : solidité des coutures et des fermetures, épaisseur du rembourrage, modularité des compartiments sont autant de critères à prendre en compte, tout comme le poids à vide ou le confort en charge. À tester impérativement en
magasin. Il doit être adapté à votre type de vacances : un simple étui suffira à votre compact, tandis qu’un sac à dos sera indispensable si vous partez pour une randonnée photo avec un reflex bardé d’accessoires. Pensez à prévoir un peu large,
car vous serez sans doute amené à étoffer votre matériel au cours des ans.La classique sacoche compartimentée représente un bon compromis pour caser tout votre matériel pendant son transport, mais nous vous conseillons l’achat d’une petite sacoche d’appoint pour les excursions au cours desquelles vous
n’emporterez qu’une partie du matériel.

Une alimentation variée

Même si l’on prend les précautions nécessaires, les appareils photo numériques sont très gourmands en énergie. En outre, ils sont presque tous équipés de batteries spécifiques parfois difficiles à trouver dans le commerce. Seuls
certains modèles de compacts, bridges et reflex acceptent encore les classiques piles AA. S’ils sont plus lourds, ils sont également beaucoup plus pratiques en voyage car vous trouverez très facilement un jeu de piles de remplacement en cas de
panne. Le mieux est bien sûr de partir avec un chargeur et deux jeux de piles rechargeables (NiMH). Pour les appareils avec batteries dédiées (Li-Ion), il est impératif d’acquérir une deuxième batterie pour disposer en permanence d’une unité
chargée. Les batteries optionnelles proposées par les fabricants d’appareils sont très chères et vous trouverez des batteries adaptables de meilleur marché chez les généralistes (Varta, Hama, Toshiba, GP…). Et, bien sûr, n’oubliez pas le
chargeur !

Ne perdez pas la carte

La question du stockage de vos images est cruciale en voyage puisque vous risquez à tout moment de vous retrouver avec une carte mémoire pleine sans moyen de la décharger. La première précaution est donc de vous munir d’une
carte de capacité suffisante. Au fur et à mesure que la définition des appareils augmente, le poids des images suit et, en conséquence, la capacité des cartes nécessaires croît de la même façon. Heureusement, les tarifs sont à la baisse, ce qui
entraîne un coût de stockage constant si l’on raisonne en nombre de photos : ainsi, il faut compter sur une carte de 1 Go, soit en moyenne 50 euros, pour pouvoir enregistrer environ 250 à 500 photos. Le prix dépend ensuite du type de carte
mémoire (SD, Compact Flash, Memory Stick…) et de sa qualité.Cependant, nous pouvons dire qu’aujourd’hui presque toutes les cartes se valent, les modèles dits ‘ rapides ‘ (133x et consorts) ne se démarquant que sur certains reflex haut de
gamme poussés à leurs limites. Seules les cartes Microdrive sont à bannir car elles sont vraiment peu fiables. Pour le reste, une carte ‘ générique ‘ fera très bien l’affaire. Il existe maintenant des
cartes de haute capacité (2 à 8 Go), mais nous vous conseillons plutôt d’opter pour plusieurs cartes de moyenne capacité, sauf si vous comptez enregistrer des vidéos de durée conséquente. Tout enregistrer sur une seule et unique carte peut
s’avérer risqué car si celle-ci tombe en panne (et cela arrive !), c’est toutes vos images qui seront à jamais perdues.En revanche, changer de carte régulièrement implique une organisation rigoureuse, afin d’éviter tout risque de perte ou de formatage accidentel. La meilleure solution (et la plus simple) est de marquer vos cartes au feutre pour
ne pas les confondre. Le plus sûr est de considérer la carte comme un support provisoire et de la décharger dès que possible sur un périphérique prévu à cet effet… s’il vous reste un peu de place dans votre sac pour loger celui-ci.

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Renaud Labracherie et Julien Bolle