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Les critères de choix

Caractéristiques (10 %)DimensionsCombinant plusieurs fonctions au sein d’un même appareil, une multifonction fait gagner de la place sur un bureau. Les plus compactes, de la taille…

Caractéristiques (10 %)

DimensionsCombinant plusieurs fonctions au sein d’un même appareil, une multifonction fait gagner de la place sur un bureau. Les plus compactes, de la taille d’une grosse boîte de chaussures, peuvent être installées sur une simple étagère
voire à l’intérieur d’une bibliothèque (il ne leur faut pas plus de 25 cm de dégagement vers le haut). Pas de problème, leurs bacs d’entrée et de sortie papier sont disposés horizontalement à l’avant de l’appareil ; ils restent donc
accessibles. Les multifonctions les plus volumineuses sont mieux équipées. Elles justifient leur taille plus élevée par un bac de réserve papier de plus grande capacité, un bac de sortie situé à l’arrière (les pages imprimées sortent vers le haut),
un chargeur de documents ou encore un modem pour la transmission de télécopies. Lecteur de carte mémoire et port PictBridgeLa plupart des multifonctions permettent d’imprimer directement des photos sans qu’il soit même nécessaire d’allumer l’ordinateur, en utilisant leur lecteur de cartes mémoire intégré (il faut alors vérifier qu’il accepte le
format de carte utilisé par l’appareil photo), ou en passant par leur port PictBridge (utilisable avec un appareil photo compatible avec cette norme). Bacs papier et chargeur de documentsLes multifonctions sont équipées d’un bac de réserve papier contenant entre 100 et 150 feuilles. En standard, certaines proposent un second bac pour le chargement alternatif d’un autre type de papier (photo en plus d’ordinaire,
par exemple). Pratique aussi, certaines disposent d’un chargeur de document pour photocopier, numériser ou faxer plusieurs pages en une seule manipulation. Dans le cas contraire, il faudra, comme sur la plupart des scanners à plat, soulever le
couvercle de la multifonction, déposer le document sur sa plaque en verre, et lancer la numérisation… une opération à renouveler pour chaque document. Fax autonomeCertaines multifonctions font office de télécopieur, utilisable sans allumer l’ordinateur. Elles intègrent pour cela un modem dont le débit est souvent de 33,6 kbit/s. On peut ainsi envoyer tout document (coupure de
journal, page de livre, photo…) numérisé via le scanner. Leur mémoire interne peut conserver au moins cent numéros de correspondants, mais aussi les fax reçus à imprimer ultérieurement, leur nombre maximal dépendant du nombre d’entrées
disponibles dans la mémoire de l’appareil. Les tests du laboLes ingénieurs du laboratoire ont passé au crible toutes les caractéristiques des multifonctions : dimensions (bacs ouverts), interfaces, compatibilité PC et Mac, résolutions de l’imprimante et du scanner, capacité des bacs
papier, type et nombre de cartouches, présence d’un écran LCD de contrôle, d’un lecteur de cartes mémoire, d’un câble USB, d’un modem-fax…

Confort d’utilisation (10 %)

Panneau de commandeOrdinateur éteint, cette interface, située à l’avant de l’appareil, permet de photo-copier un document, de tirer des photos ou d’envoyer un fax. Des boutons sont dédiés à ces principales fonctions : plus ils sont facilement
identifiables, meilleure sera l’ergonomie. Dans la plupart des cas, un écran LCD est intégré au panneau de commande. S’il affiche une ou deux lignes en monochrome, il permettra seulement de naviguer dans les menus et de modifier les réglages de
l’appareil. Avec un écran de plus grande taille (aux alentours de 6 cm de diagonale), il sera possible, en plus, de visualiser les photos couleurs à partir d’une carte mémoire insérée dans le lecteur pour choisir celles que l’on souhaite
imprimer. Pilotes d’impression et de numérisationOrdinateur allumé, c’est par l’intermédiaire du pilote d’impression et de numérisation que l’on navigue dans les menus pour effectuer les réglages simples et avancés de la multifonction. L’ergonomie de ces pilotes est en général
d’un bon voire très bon niveau. Il convient tout de même de veiller au pilote de numérisation, car certains gèrent mal, voire pas du tout, le détramage, et s’avèrent incapables de scanner correctement les magazines, par exemple. Bruit en fonctionnementLes constructeurs n’indiquent presque jamais le bruit généré par leurs modèles. Une donnée qui pourrait intéresser les utilisateurs : certaines multifonctions dépassent allégrement les 45 dBA, ce qui constitue la
limite tolérable dans une pièce fermée. Lorsque c’est possible, on demandera donc au vendeur de faire une sortie papier, afin d’apprécier le bruit en fonctionnement de l’imprimante. Les tests du laboPour chaque multifonction, les ingénieurs ont noté la richesse, l’ergonomie et la clarté du panneau de commande, ainsi que celles du pilote d’impression et de numérisation. Ensuite, dans une salle insonorisée, ils ont mesuré le
bruit généré en impression avec un sonomètre placé à un mètre.

Impression (35 %)

QualitéLes caractéristiques techniques fournies, telles que le nombre d’encres utilisées ou la résolution, ne permettent pas de préjuger de la qualité des impressions. Seul un examen poussé d’une série de sorties papier (texte et
photos) permet de s’en faire une idée précise.RapiditéNe pas se fier aux constructeurs : les vitesses d’impression qu’ils annoncent sont rarement atteintes dans la pratique. Seuls des tests comme ceux que réalise notre laboratoire permettent de révéler des écarts de rapidité
entre modèles. Coût à l’usageLe coût de revient de l’impression repose essentiellement sur le prix des cartouches. Il convient néanmoins de se méfier des cartouches les moins chères, car leur capacité se révèle souvent limitée. Attention aussi aux
cartouches de couleurs monobloc qui nécessitent d’être changées entièrement dès qu’un réservoir est vide. Enfin, cela peut heurter le sens commun, mais le remplacement d’un jeu complet de cartouches peut coûter presque aussi cher que l’imprimante
elle-même… Les tests du laboPour chaque imprimante, nos ingénieurs ont chronométré le temps nécessaire à l’impression en mode standard sur papier ordinaire de 5 pages de texte en noir, et d’un document de 2 pages de texte avec des images en couleurs. Puis
ils ont relevé la vitesse d’impression d’une photo (16,8 x 21,1 cm) en qualité maximale sur du papier photo fourni par le fabricant de la multifonction (dans le cas contraire, ils ont utilisé du papier Tetenal Spectra jet High
Glossy). Chaque série de mesures a été effectuée une seconde fois après redémarrage de l’ordinateur (un PC Pentium 4 à 2,8 GHz avec 512 Mo de mémoire vive). Les documents imprimés ont été notés par un jury composé d’ingénieurs et de
journalistes qui ont examiné ?” à l’?”il nu et avec une loupe ?” la présence d’artefacts sur les textes ainsi que la précision des couleurs sur les photos. Le coût d’impression de chaque multifonction a ensuite été calculé en divisant
le prix des cartouches par le nombre de pages imprimées. Pour déterminer ce nombre, les ingénieurs ont imprimé une série de pages types (5 % de la surface étant couverte de noir, 5 % de couleur), et cela jusqu’à épuisement des cartouches
d’encre.

Numérisation (20 %)

QualitéTout comme pour les scanners traditionnels, la qualité de la numérisation dépend de la technologie employée : CIS (Contact Image Sensor) ou CCD (Charge Coupled Device). A priori les
scanneurs de type CIS, moins coûteux et moins volumineux, offrent une qualité moins satisfaisante que celle des modèles CCD, faute de profondeur de champ. Cela étant, ce défaut n’est apparent que pour la numérisation de documents difficiles à
plaquer contre la vitre (tels que des pages de livres épais). Car pour tous les autres usages, beaucoup de modèles CIS n’ont rien à envier à leurs rivaux. La précision de la numérisation est ensuite conditionnée par la résolution optique maximale,
exprimée en points par pouce (p/p). La résolution à choisir dépend du type de document à scanner : 300 p/p pour numériser correctement du texte, au moins 1 200 p/p pour scanner des diapos et des négatifs… Les tests du laboLes ingénieurs ont mesuré le temps nécessaire pour numériser une page de texte en noir dans une résolution optique de 300 p/p, puis une photo en couleurs de 10 x 15 cm en 600 p/p. Ils ont ensuite
chronométré la numérisation en 150 p/p d’une page de magazine avec la fonction détramage activée (quand elle était disponible). Le temps relevé ne tient pas compte du délai de prévisualisation. Depuis un écran calibré, le jury a ensuite noté la
qualité de numérisation des documents en examinant la luminosité, la vivacité et la fidélité des couleurs, la régularité des dégradés et la netteté.

Photocopie (25 %)

RapiditéLes multifonctions ne sont pas encore à la hauteur des véritables photocopieuses, ne serait-ce que par leur manque flagrant de rapidité : au moins deux minutes trente sont nécessaires pour obtenir dix copies en noir et
blanc, ordinateur éteint, contre une seule minute à l’aide d’une vraie photocopieuse. Les tests du laboPour évaluer la fonction photocopie en mode autonome, les ingénieurs ont mesuré le temps nécessaire à la copie d’une page de texte en noir et de deux pages en couleurs avec les réglages standard. Le jury a ensuite noté la
qualité des documents obtenus avec les mêmes critères que ceux utilisés pour une impression classique, à partir d’un PC.

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Thierry Virolan