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Les 3 euros qui font la différence

On peut réunir autour d’une table sociologues, économistes, artistes, pirates et législateurs pour débattre sur le thème de la musique à l’ère numérique, aucun ne saura…

On peut réunir autour d’une table sociologues, économistes, artistes, pirates et législateurs pour débattre sur le thème de la musique à l’ère numérique, aucun ne saura m’expliquer ce dont je suis le spectateur
régulier (et vous aussi, je pense).Les magasins Fnac débordent de piles de CD-Audio à prix sacrifiés. De vrais disques avec leur pochette, de tous les genres musicaux. Ils sont là, partout, je n’ai qu’à tendre le bras : à 6,99 euros, qui dit
mieux ? Par ailleurs, ayant pris l’habitude d’aller fouiner sur la Toile, je passe souvent sur le site de la Fnac. Et j’y trouve les mêmes disques en vente à partir de 6,99 euros. D’un clic, hop, il passe dans mon
panier, et trois jours plus tard, je les recevrai à la maison.Mais, avant de quitter le site, je jette un coup d’oeil à la partie Fnac Music. Je farfouille et… j’éclate de rire ! Le même disque, avec les mêmes morceaux, est proposé en téléchargement à… 9,99
euros ! En plus, les morceaux, compressés, sont de moindre qualité technique que ceux du vrai disque.Donc, que l’on vienne m’expliquer tout ce qu’on veut sur le manque d’entrain des internautes à faire leurs emplettes en ligne mais qu’on ne nous prenne pas pour des idiots. Nous savons lire des
étiquettes.* rédacteur en chef

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Stephan Schreiber*