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L’écran cathodique

De la forme d’une grosse ampoule, le tube est doté à son extrémité de trois canons à électrons. Ces canons génèrent des faisceaux d’électrons orientés en…

De la forme d’une grosse ampoule, le tube est doté à son extrémité de trois canons à électrons. Ces canons génèrent des faisceaux d’électrons orientés en direction de la face interne de l’écran de
verre
, grâce à un champ magnétique.Les électrons viennent heurter une couche d’éléments phosphorés, appelés luminophores.Ce sont des points organisés par groupes de trois : un rouge, un vert et un bleu. Cette triade forme un pixel. Chaque canon envoie donc un faisceau d’électrons à un point de couleur déterminé. Tout impact provoque un
scintillement coloré. En jouant sur l’intensité des impacts sur ces trois luminophores, on arrive à restituer toutes les nuances nécessaires à l’affichage des images, des vidéos et autres documents.Même si notre ?”il perçoit une image stable, l’affichage se fait par passages successifs. Le faisceau d’électrons balaie horizontalement de gauche à droite la surface de l’écran, allumant au passage les luminophores. Après
avoir parcouru une ligne, il s’éteint puis se rallume pour tracer la ligne suivante. Et ainsi de suite pour couvrir la totalité de la surface de l’écran. Arrivé en bas de l’écran, il s’éteint à nouveau pour revenir dans l’angle gauche supérieur.
Plus le faisceau parcourt vite la surface totale de l’écran, plus les images se succèdent vite, offrant ainsi une meilleure stabilité d’affichage.Cette fréquence de rafraîchissement se mesure en hertz, une fréquence de 80 hertz étant jugée confortable. Si elle est trop faible, un scintillement risque d’apparaître, provoquant une fatigue visuelle.Pour augmenter la résolution d’affichage des moniteurs, il a fallu multiplier les luminophores. Ces derniers se trouvant désormais quasi jointifs, il arrivait que les faisceaux d’électrons frappent une autre couleur que celle
visée. Avec pour conséquence une image baveuse et des couleurs qui n’étaient pas fidèles au document d’origine. Afin d’obtenir une image de meilleure qualité, il fallait donc filtrer les électrons qui déviaient de leur chemin. Une première solution
a été trouvée : placer une feuille métallique percée de multiples trous juste devant la couche de luminophores.C’est la technique du Shadow Mask (masque à trous) utilisée dans les tubes FST Invar et Cromaclear. Chacun des trous de la grille pointe vers un groupe de trois points phosphorés. Seuls les électrons correctement
orientés pourront donc passer à travers ce masque. Cette technologie de tube donne une meilleure résolution de l’image, qui correspond par exemple parfaitement à l’affichage de documents bureautiques. En revanche, l’affichage souffre d’un léger
assombrissement dans les coins

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Coralie Cathelinais et Vincent Lheur