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Le vrai décollage du haut débit – Episode II

Quand le Wi-Fi est apparu, on a vite compris son intérêt : la liberté d’être connecté à Internet dans un rayon de quelques dizaines de mètres…

Quand le Wi-Fi est apparu, on a vite compris son intérêt : la liberté d’être connecté à Internet dans un rayon de quelques dizaines de mètres sans traîner de câble. Puis on a découvert une autre technologie, le WiMAX,
d’une portée bien plus importante, de l’ordre de 20 kilomètres, proposant du haut-débit.Aujourd’hui, on en est à tester un autre type de Wi-Fi, dont le principe repose sur un réseau maillé afin de couvrir des villes entières et même toute l’île de la Réunion ! Mais si les progrès des technologies du
sans-fil apparaissent clairement, les tenants des réseaux ADSL empruntant les lignes téléphoniques n’ont pas dit leur dernier mot : au cours des derniers six mois, on a vu poindre l’ADSL2+, offrant jusqu’à 16 Mbit/s,
et l’ADSL Max. Certes, pour en bénéficier, il faut impérativement habiter près du central téléphonique, à trois ou quatre kilomètres, pas plus.Et au-delà ? Les ingénieurs ont trouvé une astuce : rogner sur les fréquences basses ordinairement réservées aux communications téléphoniques, ce qui permet d’apporter du haut débit jusqu’à six ou sept
kilomètres. Soyons donc optimistes : parmi ces technologies aériennes ou tubulaires, il y a en a bien une qui va passer près de chez vous…* rédacteur en chef

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Ivan Roux*