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Le roi de la galette

La similitude des dénominations pourrait faire passer le DC21 comme une simple évolution du DC20. Erreur ! Il est plus que ça !Le ‘ roi de…

La similitude des dénominations pourrait faire passer le DC21 comme une simple évolution du DC20. Erreur ! Il est plus que ça !Le ‘ roi de la galette ‘ parce que ce petit Canon DC21 est compatible également avec les disques DVD double couche (en général désignés par l’acronyme DL pour Double Layer). Les caméscopes enregistrant sur DVD sont bien mieux adaptés à un usage familial que les modèles DV enregistrant sur la bonne vieille cassette. Hélas, les petits disques DVD pour caméscope ont une contenance assez faible. Résultat, un caméscope DVD ne peut enregistrer que vingt minutes de vidéo haute qualité (contre une heure avec une cassette), durée très faible, d’autant que les disques ne sont pas donnés (comptez environ cinq euros pièce). La version double couche du DVD contient, comme son nom le laisse supposer, deux fois plus de données, ce qui autorise sur le DC21 36 minutes d’autonomie en enregistrement haute qualité et, pour les cas moins exigeants, 54 ou 108 minutes aux deux autres modes d’enregistrement en qualité plus basse (qui fournissent par ailleurs une image assez correcte). Le DVD double couche serait donc le nirvana si les disques vierges n’étaient pas encore plus difficiles à trouver que les DVD simples, ce qui n’est pas peu dire. Heureusement, le DC21 sait utiliser plusieurs variantes des DVD classiques (DVD-R/RW). Pour le reste, les performances sont du niveau de celles du DC20, c’est-à-dire très bonnes. Le mode Photo est assez correct pour un caméscope, mais fonctionne en 4/3 seulement (alors que la section vidéo assure le 16/9).Les possibilités de réglages sont très étendues (exposition comprise) pour un appareil à vocation familiale. Le zoom optique 10x est de qualité, même si, comme c’est hélas la règle, on aurait aimé une position grand-angle qui mérite vraiment son appellation. Outre une autonomie électrique un rien faible et un stabilisateur qui m’a modérément convaincu, j’ai regretté l’absence d’entrée son qui bride quelque peu la créativité d’un appareil par ailleurs bien sous tous rapports. Tellement bien d’ailleurs, qu’au final, la compatibilité avec les introuvables DVD double couche apparaît surtout comme un argument marketing, car le DC21 est un appareil bien séduisant, même avec des DVD classiques.

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Luc Saint-Élie