Passer au contenu

Le DVD à l’assaut du caméscope

Le DVD s’apprête à s’introduire dans les caméscopes numériques. Un mouvement entamé timidement il y a deux ans par Hitachi (MH n?’ 146), premier constructeur à…

Le DVD s’apprête à s’introduire dans les caméscopes numériques. Un mouvement entamé timidement il y a deux ans par Hitachi (MH n?’ 146), premier constructeur à concevoir un appareil exploitant le DVD-Ram. Mais cette variante de disque réinscriptible présentait l’inconvénient majeur de ne pas être lisible par les lecteurs grand public de salon ou de micro. Depuis, Hitachi et Panasonic ont corrigé le tir en sortant des modèles acceptant des DVD-R, et c’est aujourd’hui au tour de Sony d’annoncer deux modèles de caméscopes utilisant des DVD-R et DVD-RW, cet été au Japon et à l’automne en Europe.L’adoption de ces supports qui peuvent contenir une heure de vidéo simplifie considérablement les manipulations puisqu’ils servent d’un bout à l’autre. Dès la prise de vue, les images vidéo sont numérisées et stockées au format Mpeg2 (celui des DVD-Vidéo) ; le disque peut ensuite être inséré et lu directement par un lecteur de DVD de micro ou de salon. Nul besoin de brancher le caméscope au téléviseur et de rembobiner la bande pour retrouver une séquence. Autre avantage : aucune perte de qualité due à l’usure de la bande magnétique. Rappelons que même les cassettes DV (à support magnétique) finissent tôt ou tard par s’abîmer, même si le signal, lui, reste intact.Mieux encore, si l’on souhaite réaliser des montages, il suffit de brancher le caméscope au micro via une liaison USB 2, laquelle se charge de piloter le disque ­ logé dans le caméscope ­ et d’y enregistrer directement le film modifié.L’autre bonne nouvelle concerne le prix. Selon notre confrère Electronique International Hebdo, Sony devrait proposer des modèles dentrée de gamme à 1 000 euros (6 560 francs) ! On voit mal comment le succès ne serait pas au rendez-vous

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Ivan Roux