Passer au contenu

La ville, source de lumière

À la tombée du jour, les lumières diurnes et nocturnes se répondent dans un bleu profond. En hiver, pour ne pas rater ce court instant, fixez…

À la tombée du jour, les lumières diurnes et nocturnes se répondent dans un bleu profond. En hiver, pour ne pas rater ce court instant, fixez votre appareil sur un trépied car en faible luminosité, le temps de pose dépasse 1/60 de seconde. Pour éviter tout risque de bougé, l’idéal est de déclencher sans toucher l’appareil, en utilisant le retardateur. Pour l’exposition, la solution consiste à effectuer un large bracketing (de ?”2 à +2 valeurs) en mode tout automatique pour obtenir différentes tonalités de ciel. Pour un résultat plus fin, passez en mode priorité ouverture (A) et optez pour une faible ouverture (F:11) afin d’obtenir une plus grande profondeur de champ, qui répartir a mieux la netteté. Baissez aussi la sensibilité à 100 ISO, pour minimiser le bruit parasite dans les zones sombres. La pose sera nettement allongée, d’où l’avantage du trépied.

Éclairage urbain : balancez juste

C’est beau une ville la nuit, avec ses éclairages variés : monuments, réverbères, illuminations de Noël, fenêtres d’appartements … Mais pas aisé à photographier. Car dès que vous vous attaquez à des plans larges, très contrastés entre ambiance sombre et multiples spots lumineux, la cellule peut facilement se tromper. Elle peut être aveuglée par une forte source lumineuse et va sous-exposer le reste de la scène ; ou, au contraire, elle ne prend pas assez en compte l’intensité de petites sources excentrées et elle va surexposer. Pour rectifier ces erreurs, faites une image d’essai et observez le comportement de la cellule ou, si votre appareil le permet, vérifiez la répartition des hautes et basses lumières sur l’histogramme. Si besoin, utilisez ensuite la correction d’exposition (+/-) : de +1 à +2 valeurs pour une vue sous-exposée, de -1 à -2 pour une vue surexposée.Autre difficulté : la balance des blancs. En lumière simple, la balance automatique est presque fiable ; mais l’utilisation des préréglages ‘ tungstène ‘ (icône ampoule) si l’éclairage tire sur le jaune, ‘ néon ‘ (icône tube fluo) s’il tire sur le vert, ou un réglage manuel (en mesurant directement un carton blanc éclairé par l’illuminant à corriger) s’avèrent plus efficaces. Quand il faut jongler avec différents types de lumières et de couleurs-phares (rouges), néons (vert), tungstène (jaune), vapeurs de mercure (bleues) -, c’est à vous de trancher quel illuminant sera principalement corrigé. De préférence, on choisira celui qui est dominant.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


La rédaction