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La tête dans les étoiles

Pour sa nouvelle édition, le célèbre logiciel d’astronomie se décline en deux versions, Universel et Prestige. Toutes deux proposent une innovation majeure : la possibilité de…

Pour sa nouvelle édition, le célèbre logiciel d’astronomie se décline en deux versions, Universel et Prestige. Toutes deux proposent une innovation majeure : la possibilité de relier son télescope à l’ordinateur et de le
contrôler via le logiciel, et vice versa, en utilisant les pilotes génériques Ascom.La mise en ?”uvre est très simple. Une fois que l’on a effectué la mise en station du télescope, on entre dans Redshift 6 le type d’appareil utilisé ainsi que les coordonnées et la hauteur du site d’observation. Vous manquez de
précision pour ces informations ? Rien de grave. Redshift 6 offre en effet la possibilité de pointer dans Google Maps le lieu d’observation envisagé. Les coordonnées exactes sont alors rapatriées dans le logiciel. Bien sur, il faut un accès
Internet pour cette opération.Une fois la liaison établie avec le télescope, Redshift affiche un symbole indiquant la direction visée. La zone présentée tient compte des caractéristiques de l’instrument, longueur focale et diamètre de l’objectif. On peut alors
demander au télescope de pointer la direction affichée dans Redshift ou au contraire afficher dans le logiciel la zone observée à l’oculaire de l’instrument. L’avantage, c’est que l’on dispose, pour n’importe quel objet observable, de toutes les
informations contenues dans la base de données encyclopédique du logiciel : coordonnées en ascension droite et déclinaison bien sûr, mais aussi distance, magnitude, composition etc. De plus pour les objets les plus remarquables on peut
consulter des photos réalisées avec les meilleurs instruments.Redshift 6 reprend le mode vision de nuit qui permet d’afficher l’interface en rouge pour éviter l’éblouissement lors des cessions d’observation. Enfin, Redshift 6 intègre un panneau de démarrage afin de régler tous les paramètres de
l’application et d’accéder aux différents modules. Un outil qui facilite considérablement la prise en main du logiciel.En effet, l’interface de Redshift est austère, et elle nécessite un apprentissage pour être maîtrisée. Mais le jeu en vaut la chandelle, tant le logiciel se montre exhaustif et passionnant, et cela même si l’on ne dispose d’aucun
instrument d’observation.

Anglais indispensable

Parmi les nouveautés, Redshift 6 permet la mise à jour automatique de la base de données encyclopédique. Les dernières découvertes, les photos et mêmes les vidéos enrichissent donc perpétuellement le logiciel. Il est possible de
consulter en ligne les dernières actualités astronomiques, mises à jour quotidiennement. Attention, la maîtrise de l’anglais est indispensable, les articles n’étant pas traduits.La version Prestige de Redshift 6 coûte 100 euros soit le double de la version Universel. Un tarif élevé, justifié par l’ajout de 80 séquences vidéo et d’une encyclopédie de l’histoire de l’univers. La base de données des objets
figurant dans le planétarium est également plus importante, mais ne concerne que des objets inobservables à l’aide d’instruments conventionnels. Autre fonction exclusive à la version Prestige, le ‘ macro
recorder ‘
permet d’enregistrer toutes les manipulations effectuées dans Redshift tout en utilisant les informations de l’encyclopédie, dans le but de créer un film d’animation astronomique.

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Philippe Fontaine