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La mise à jour… mise à jour !

D’ordinaire, la plupart des virus sont acheminés par mail ou via la faille d’un logiciel, voire par l’intermédiaire d’un support amovible telles les antiques disquettes ou…

D’ordinaire, la plupart des virus sont acheminés par mail ou via la faille d’un logiciel, voire par l’intermédiaire d’un support amovible telles les antiques disquettes ou les plus contemporaines clés USB. Pour se protéger de ces éventuelles attaques, il suffit de faire preuve de vigilance en n’ouvrant pas les pièces jointes suspectes et en ne cliquant pas sur un lien dans un mail. Et il est fortement recommandé de s’équiper d’un antivirus, d’un pare-feu et de mettre à jour ses différentes versions de logiciels. Mais c’était sans compter avec la perfidie, alliée à une certaine ingéniosité, des auteurs de virus.Selon Symantec, certains ont réussi à détourner le système de mise à jour automatique de Windows pour véhiculer des codes malveillants à l’insu de l’utilisateur. Ce qui fait dire à l’éditeur de solutions antivirus : ‘ Quand des programmeurs informatiques ou des concepteurs de systèmes d’exploitation introduisent de nouvelles fonctions dans un produit, ils devraient toujours se demander : ” qui va l’utiliser ? ” ‘

Des risques limités

Ainsi, le troyen WIN32/Jowspry exploite le Background Intelligent Transfer Service (BITS), le composant utilisé par Windows Update, qui permet de télécharger des fichiers. Le BITS, fourni avec Windows XP, Windows Server 2003 et Windows Vista, n’est pas surveillé par les pare-feu, et peut ainsi recevoir des données sans contrôle. Voilà pourquoi il pourrait se révéler un redoutable outil pour installer un code malicieux sur Windows. La méthode est néanmoins un brin plus sophistiquée. Microsoft a précisé auprès de la BBC que, pour que le BITS soit exploité, il fallait que la machine soit déjà infectée par un virus. En l’occurrence, le troyen s’est installé sur un ordinateur par mail, puis il a pu télécharger un code malicieux via le BITS.En d’autres termes, le BITS nest donc pas en soi un vecteur pour des infections initiales. Ce qui limite beaucoup les risques. Si toutefois vous pensez que votre machine a pu être infectée par le troyen Jowspry, Microsoft recommande de visiter Windows Live One-Care safety scanner.

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Valérie Quélier