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La culture à l’heure du satellite

Une cartographie taillée au centimètrePremière étape avant la mise en place d’une agriculture de précision, repérer les lieux. GPS sur le dos et boîtier de commande…

Une cartographie taillée au centimètre

Première étape avant la mise en place d’une agriculture de précision, repérer les lieux. GPS sur le dos et boîtier de commande à la main, Francis Hénault, ingénieur d’étude chez Arvalis-Institut du végétal, parcourt le
périmètre du champ et en enregistre les coordonnées satellite. La précision de l’appareil, de l’ordre de quelques dizaines de centimètres, permet d’obtenir une carte du champ d’une grande exactitude.

Du blé nourri sans excès

Sur le toit du tracteur, un capteur, relié au GPS, mesure la réflectance des blés, c’est-à-dire la manière dont ils renvoient la lumière du soleil. Grâce à cet indicateur de la maturité des cultures, l’agriculteur épandra, au
mètre près, la quantité d’azote nécessaire. Ni plus, ni moins !

L’ordinateur de bord, un précieux copilote

A chaque étape de la culture, les machines agricoles (semeuse, épandeur d’engrais, moissonneuse…) sont reliées à un ordinateur de bord. Lors de la moisson, par exemple, le rendement est mesuré à chaque instant. Les
informations, stockées sur une carte PCMCIA, sont transmises à un ordinateur. Celui-ci établira une carte de rendement, puis une carte de préconisations pour l’année suivante.

La semeuse joue au Petit Poucet

Les informations recueillies sur la qualité de la terre et le rendement de la récolte ont permis d’établir une carte de préconisations. Lors du cycle de culture suivant, elles sont mises en application. L’ordinateur de bord
contrôle la semeuse de précision. Chaque tuyau déposera la quantité de semis optimale pour chaque partie du champ.

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Valérie Devillaine