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La connexion à Internet par mobile s’accélère

L’accès au haut débit grâce au téléphone pourrait profiter aux internautes dans les zones non couvertes par l’ADSL.

La vitesse à laquelle évoluent les technologies relatives à la téléphonie mobile n’est pas sans rappeler la folle course aux mégabit/s à laquelle se livrent les principaux fournisseurs d’accès à Internet. Souvenez-vous : il y a deux ans, les débits autorisés par le réseau GSM ont été augmentés jusqu’à 40 kbit/s grâce au GPRS, qui permet le transport de données par paquets. Grâce à l’Edge (Enhanced data rate for GSM evolution), ces débits ont encore évolué pour atteindre 100 à 150 kbit/s.Selon Jean-Marie Culpin, responsable du marché Entreprises d’Orange, ‘ l’Edge sera la dernière amélioration apportée au réseau de deuxième génération ‘. L’opérateur entend déployer au second semestre 2005 cette technologie (dite aussi de 2,75G) de manière à atteindre 85 % de la population française. Et ce, parallèlement au déploiement de la troisième génération de mobile (3G) sur le réseau UMTS. Proposée par SFR et par Orange dans certaines zones urbaines, la 3G permet d’atteindre un débit de 384 kbit/s. Et bien que l’UMTS ne semble pas encore séduire beaucoup de gens, Alcatel et Orange s’apprêtent déjà à tester la Super 3G, ou HSDPA (High-Speed Downlink Packet Access). La Super 3G, appelée aussi 3,5G, permet en théorie d’accélérer les débits de données jusqu’à 14 Mbit/s. En pratique, Jean-Marie Culpin estime qu’‘ on pourra partager 3,6 Mbit/s avec un débit maximal de 1,8 Mbit/s par utilisateur en réception ‘. On peut se demander si la Super3G ne permettra pas alors d’accéder à Internet à haut débit dans les zones non desservies par l’ADSL. Pour ce faire, l’utilisateur devra être équipé d’un terminal et d’une carte compatibles HSDPA. Pour se connecter, il lui suffira d’introduire la carte dans son micro. Orange commercialisera la technologie à partir de 2006, dans les zones déjà équipées de la 3G, à savoir les villes de plus de 60 000 habitants. Les zones rurales non couvertes par l’ADSL devront attendre que le réseau 3G soit installé. A moins que les collectivités locales ne mettent en place d’autres technologies, tel le Wimax mobile, dont la normalisation est attendue prochainement

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Valérie Quélier