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Il ne faut pas sombrer dans la paranoïa !

Pour Jacques, le luxe de précautions dont s’entourent certains est inutile. Selon lui, le meilleur support de stockage reste, pour l’instant, le disque dur !’ Le…

Pour Jacques, le luxe de précautions dont s’entourent certains est inutile. Selon lui, le meilleur support de stockage reste, pour l’instant, le disque dur !’ Le problème de fiabilité des disques durs me fait sourire ; l’histoire du ‘ disque qui crashe ‘ est en grande partie une légende. Je fais de l’informatique industrielle depuis 1983, j’ai donc assisté à la naissance des disques durs. Il y a dix ans, il existait des problèmes d’atterrissage de tête de lecture sur les disques, il fallait d’ailleurs les ‘ parquer ‘ avant de les déplacer ; il pouvait donc y avoir des soucis. Mais, aujourd’hui, les déplacements des têtes sont bien mieux gérés. Je n’ai eu personnellement qu’un seul crash de disque dans ma carrière.De plus, je peux utiliser aujourd’hui un disque dur datant de dix ans ; la vitesse n’est bien sûr pas la même que celle des disques actuels, mais l’interface n’a pas changé et les contrôleurs de mon PC vont le reconnaître. Je possède des disques contenant des données qui doivent avoir au moins douze ans. Il m’est arrivé d’aller y rechercher des fichiers professionnels, et cela fonctionne très bien.La pérennité des CD et des DVD est beaucoup moins sûre. Les gens qui font des tests simulent le vieillissement, mais personne n’a fait de test réel sur des CD qui ont vingt ans, et pour cause ! En outre, au-delà de la pérennité des supports, réaliser des sauvegardes m’ennuie profondément : on y passe un temps fou, sans compter qu’on en rate toujours quelques-unes ! Ma stratégie pour la sauvegarde des photos (comme des autres données) consiste donc à utiliser des disques durs ! J’utilise un disque de 200 Go consacré uniquement aux images ; en quelques mois, j’ai déjà rempli 120 Go. Lorsqu’il sera plein, j’en ajouterai un autre. Cette solution me paraît sûre, parce que dédier un disque au stockage des images permet de moins le faire travailler et donc d’être à l’abri des problèmes mécaniques. ‘Pour le classement, Jacques s’est essayé aux logiciels spécifiques, puis les a abandonnés. ‘ Trop compliqués, trop lourds. Je range simplement mes photos dans des dossiers, par date. Dans chaque dossier, je conserve mes fichiers d’origine Raw ou JPeg. Ensuite, je les traite dans Photoshop, puis j’en crée d’autres pour chaque nouveaux sujets. Dans chacun, je crée deux sous-dossiers : l’un contient les fichiers Photoshop avec tous les calques, lautre les images équivalentes à la définition de 500×700 pixels, qui peuvent être diffusées sur Internet. ‘

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La rédaction