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Il faut (parfois) savoir arrêter le progrès

Le débat sur le vote électronique s’intensifie à l’approche du premier tour des élections présidentielles (lire page 4), et cela n’est pas surprenant. On s’interroge sur…

Le débat sur le vote électronique s’intensifie à l’approche du premier tour des élections présidentielles (lire page 4), et cela n’est pas surprenant. On s’interroge sur la fiabilité des systèmes
informatiques mis en oeuvre. Les incidents survenus en Belgique et au Québec montrent qu’elle n’est pas totale, mais, comme tout logiciel, celui des machines à voter a déjà été mis à jour et il continuera de l’être. La sécurité
est évidemment aussi un point important. Là encore,les expériences faites aux Etats-Unis laissent perplexes : elles montrent qu’il est possible de tricher, certes, mais dans des conditions qui ne seront jamais possibles dans un bureau de
vote.Bref, ce ne sont pas tant les questions techniques qui m’inquiètent que celles, plus pertinentes, que se posent les politiques : quid du recomptage en cas de doute ? Et du rôle des citoyens bénévoles qui tiennent les
bureaux et dépouillent les bulletins ? Les priver de cette possibilité de s’approprier la démocratie pour une journée me semble parfaitement injuste, surtout pour économiser un peu de papier et quelques heures de dépouillement.
S’il y a des domaines dans lesquels l’ordinateur n’a pas sa place, en voici à coup sûr un.* rédacteur en chef

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Stephan Schreiber*