Passer au contenu

Haro sur les rootkits

Vous ne laissez pas constamment la porte de votre domicile ouverte ! Faites-en de même avec votre ordinateur. Sauf que si, à la maison, une porte d’entrée…

Vous ne laissez pas constamment la porte de votre domicile ouverte ! Faites-en de même avec votre ordinateur. Sauf que si, à la maison, une porte d’entrée ouverte se repère aisément, sur votre machine il n’en est pas de même. Mais qui se permet donc de « dissimuler » l’entrée de parfaits inconnus, mal intentionnés, dans votre système ? Parmi les fautifs possibles, on compte les rootkits.

RootkitBuster
RootkitBuster

Ici encore, vous pouvez vous débarrasser de ces programmes malveillants avec des utilitaires gratuits. Malheureusement, ceux-ci sont en anglais. Mais le premier que nous vous invitons à essayer s’utilise très facilement. Il s’agit de Rootkit-Buster. Une fois installé, cliquez simplement sur son bouton Scan pour inspecter et nettoyer, le cas échéant, tous vos fichiers (y compris dans le MBR), le registre de Windows, vos processus actifs et vos pilotes.

Plutôt pour les experts

Nous vous avons déniché deux autres antirootkits, mais que nous conseillons aux utilisateurs avertis. Tout d’abord GMER qui, bien qu’il soit annoncé comme compatible avec Vista, a planté notre PC de test à deux reprises. Nous le citons néanmoins, car il se révèle très complet, offrant aux experts de nombreuses fonctions pour inspecter les moindres recoins de leur machine.
Le second, RootkitRevealer, proposé par Microsoft, présente, lui, un mode de fonctionnement quelque peu déstabilisant. Tout d’abord, parce que vous devez le lancer en tant qu’administrateur. Ensuite, parce qu’avec Vista, il provoque l’ouverture d’une fenêtre intitulée « Détection de boîte de dialogue de services interactifs », dans laquelle il faut cliquer sur Afficher le message, avant de voir disparaître totalement son Bureau… pour que le logiciel puisse travailler.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Benjamin Gourdet et Jean-Marie Portal