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Happy (sic) slapping

Dans la loi sur la prévention de la délinquance, votée en seconde lecture à l’Assemblée nationale, figure un volet sur le vidéolynchage (happy slapping) l’enregistrement sur…

Dans la loi sur la prévention de la délinquance, votée en seconde lecture à l’Assemblée nationale, figure un volet sur le vidéolynchage (happy slapping) l’enregistrement sur un mobile d’une agression physique.
Dorénavant, celui qui filme est considéré comme complice des auteurs de l’agression et encourt les mêmes peines, soit, par exemple, trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende pour une violence sur mineur. Quant à celui qui diffuse cet
enregistrement sur Internet, comme sur un site de partage vidéo, il risque jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende. Cette législation inquiète certaines associations. Ainsi, pour Wikipedia : ‘ Cet
article pourrait permettre d’interdire à un citoyen de filmer et de diffuser (…) des images de violences policières, ou encore des images de manifestations violentes… ‘
L’association appelle la Commission mixte
paritaire à élargir l’exception prévue pour les journalistes professionnels à toute image diffusée dans le but dinformer le public.

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Valérie Quélier