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‘ Gueule ‘ de reflex

Un zoom 28-300 mm F: 2,8-4,9 ! Voilà ce que propose Fuji sur son dernier bridge : un bel objectif polyvalent qui offre la large vision…

Un zoom 28-300 mm F: 2,8-4,9 ! Voilà ce que propose Fuji sur son dernier bridge : un bel objectif polyvalent qui offre la large vision d’un grand-angle et le cadrage serré d’un téléobjectif. Un zoom universel toujours à disposition doté d’une bague de zooming et de mise au point qui est très agréable d’usage. Sur un reflex, il faut lorgner sur la gamme du fabricant Sigma qui propose un 28-300 mm F: 3,5-6,3 à 400 euros. Ce qui, avec un Canon 350D à 800 euros, porte le couple à 1 200 euros, soit 500 euros de plus que le FinePix S9500. De quoi réfléchir… La cinquième génération de capteur superCCD est beaucoup plus sensible. Cependant, pour venir taquiner la puissance des reflex, Fuji n’a pas hésité à littéralement ‘ entasser ‘ 9 millions de pixels sur une toute petite surface. La sentence est immédiate, mais pas sans appel. Le bruit est perceptible dès 400 ISO, mais le traitement est particulier et le résultat assez proche de ce que l’on pouvait obtenir en photographie argentique. Ainsi, et contrairement aux autres boîtiers, les pixels aberrants ne sont pas colorés. Fuji profite d’ailleurs de sa maîtrise du bruit numérique pour affubler le S9500 d’un mode anti-flou. Celui-ci n’a pour effet que d’augmenter la sensibilité à 800 ISO afin d’éviter un temps de pose trop long et un flou de bougé inévitable. S’il est relativement efficace, ce mode ne remplace pas une stabilisation optique. La qualité générale des images est satisfaisante, avec toutefois la présence de franges pourpres sur le bord des images. Rien toutefois de rédhibitoire pour des tirages 10 x 15 ou 13 x 18. Les images sont certes détaillées, mais on attendait mieux de la part du capteur à 9 millions de pixels. Dommage… La réactivité du boîtier est irrégulière : la mise sous tension et le mode rafale sont très rapides, mais l’autofocus est parfois hésitant, sans réelles raisons. Un aspect d’autant plus regrettable que le viseur électronique, peu contrasté, n’autorise pas une mise au point manuelle. L’ergonomie du boîtier aurait pu être le véritable point fort du S9500 : la prise en main est très agréable et rassurante, la touche F, toujours présente, permet de modifier rapidement la taille des images et la sensibilité. De nombreux boutons dédiés (mode de mesure de la lumière, flash, correction de l’exposition) viennent épauler le photographe pour ses prises de vue. Parfait ? Pas tout à fait. On pointera par exemple l’absence de rotation automatique ou la rotation partielle de lécran qui ne permet pas de le protéger.

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Renaud Labracherie