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Flicage high-tech : la rébellion a commencé

Caméras vidéo, puces RFID, lecteur d’empreintes digitales… Alors que les nouveaux outils de surveillance se multiplient, une poignée d’opposants organisent la riposte en inventant des dispositifs parfois étonnants.

On ne plaisante pas avec la biométrie ! C’est ce qu’ont appris, à leur dépens, trois étudiants en philosophie récemment condamnés par le tribunal correctionnel d’Evry à trois mois de prison avec sursis, 500 euros d’amende et
9 000 euros de dommages et intérêts. Leur crime ? Avoir détruit à coup de marteau les bornes d’identification biométrique par le contour de la main, installées dans un lycée de l’Essonne.

Halte à la cybertraque

Les trois étudiants auraient peut-être pu éviter le tribunal en allant farfouiller sur Internet. En effet, le Web fourmille d’idées plus ou moins farfelues pour lutter contre les moyens de surveillance hi-tech (puces RFID, caméras
vidéo, etc.). Un collectif autrichien a ainsi réussi à aveugler des caméras de surveillance avec des stylos laser utilisés pour des présentations (www.quintessenz.at).D’autres travaillent à la mise au point de petits boîtiers, bricolés à partir d’appareils photos jetables et capables de désactiver des puces RFID en leur envoyant un choc électrique (www.tagzapper.com ou
www.rfidwasher.com). Un mathématicien japonais a même trompé des bornes biométriques avec de fausses empreintes digitales en gélatine alimentaire. Aussi efficace qu’un marteau, mais moins
risqué…

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Benjamin Peyrel