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Filtre ou flash

? Je compte me mettre enfin à la photo numérique et acheter un Sony DSC Cyber-shot-R1. Je voudrais savoir s’il ne serait pas plus judicieux pour…

? Je compte me mettre enfin à la photo numérique et acheter un Sony DSC Cyber-shot-R1. Je voudrais savoir s’il ne serait pas plus judicieux pour moi d’acheter un filtre UV et un polarisant plutôt qu’un flash. Celui-ci est-il vraiment nécessaire, compte tenu du télé de 120 mm ? Étant novice dans le domaine du numérique, je voudrais savoir simplement en quoi consiste le mode Raw et son utilité. En attendant votre réponse, je vous félicite pour la qualité de votre revue, intéressante et compréhensible de tous, ce qui n’est pas le cas de toutes.
Éric Dandieu
Le boîtier Sony Cyber-shot R1 est doté d’un zoom 24-120 mm et il est équipé d’un petit flash embarqué caché sous le capot supérieur de sa carrosserie. Comme ceux de la plupart des boîtiers numériques, ce flash est utilisable à courte distance et donne un éclairage suffisant pour les focales comprises entre le 35 et le 55 mm. Ce qui est correct pour débuter. Vous pourrez par la suite, lorsque vous aurez votre appareil bien en main, vous équiper d’un flash indépendant, plus puissant et dont le réflecteur de plus grande taille vous donnera une lumière d’appoint de meilleure qualité. Pour ce qui est des filtres, un polarisant vous permettra d’obtenir des effets (obscurcissement du ciel notamment) que vous pourriez réaliser sur l’ordinateur, mais de façon plus compliquée. Le filtre UV, en revanche, ne sert à rien en numérique : les capteurs ne sont pas très sensibles aux ultraviolets. En ce qui concerne le format Raw, nous lui avons consacré un petit dossier le mois dernier. En résumant, dans ce mode de fonctionnement, l’appareil enregistre les données brutes du capteur au lieu de générer une image JPeg. Vous devez ensuite traiter cette image sur votre ordinateur avec un logiciel. Dans le cas de votre R1, utilisez le Raw avec parcimonie, parce que les fichiers générés sont énormes (10 Mo) et vont donc remplir rapidement vos cartes. Le Raw est surtout pratique dans les conditions de prises de vues un peu compliquées où vous risquez de ne pas pouvoir maîtriser correctement tous les paramètres. Lisez par exemple le dossier sur la photo de spectacle dans ce numéro. Dans ce genre de circonstances, où la couleur de la lumière est très fluctuante, où l’exposition est difficile, le Raw peut être d’un secours certain. En gros, avec le Raw, vous faites sur l’ordinateur les réglages que d’ordinaire vous effectuez sur votre appareil. Vous pouvez ainsi définir après coup la balance des blancs, intervenir sur lexposition, etc.

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La rédaction