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Facilitez-vous la route

Le GPS est en passe de remplacer la carte routière dans tous les véhicules. Comment pourrait-il en être autrement, maintenant que les premiers modèles, à la fois efficaces et faciles d’utilisation, coûtent moins de 130 euros.

C’est fait. Le GPS est devenu en l’espace de quatre ans l’un des appareils électroniques grand public les plus vendus en France. D’après une étude conjointe de Médiamétrie et GFK, 15,8 % des foyers français sont équipés d’un GPS, ce qui représente plus de 3 millions de foyers. Cette année, il devrait se vendre environ 2,5 millions d’appareils, soit autant que le nombre d’exemplaires commercialisés depuis l’apparition du GPS grand public il y a quatre ans. Rien d’étonnant puisque les prix se sont littéralement effondrés cette année. Les 9 modèles de notre sélection valent moins de 200 euros, et ceux que nous vous recommandons, le Nüvi 200 de Garmin et le Roadmate 1200 de Magellan, coûtent respectivement 149 et 129 euros. Très abordables, les GPS ont gagné en fiabilité, en efficacité et aussi en compacité. La plupart des modèles de ce comparatif tiennent facilement dans la poche. Un argument non négligeable puisque le GPS est l’accessoire automobile le plus volé. En revanche, le pied de fixation, en raison de son encombrement, est condamné à rester dans le véhicule. Mais évitons le pare-brise au risque de tenter les voleurs. Sur ce point, on note de réels progrès. Les pieds sont, pour la plupart, aisément manipulables et assez discrets. Seules exceptions, celui du X-960 de ViaMichelin pénible à fixer, et celui du Tom-Tom One V3 facile à régler mais dont la ventouse manque d’adhérence. Un GPS fonctionne à partir de quatre composants principaux : l’antenne de réception, la puce de décodage du signal, le logiciel de navigation et la base de données cartographiques.

Un savant mélange de technologies

L’antenne capte les signaux en provenance des satellites. Loin d’être un accessoire anodin, elle conditionne la faculté de l’appareil à capter les signaux dans les zones difficiles, par exemple, les rues étroites bordées de grands immeubles. Le logiciel de navigation constitue le coeur du système. Il récupère les informations communiquées par la puce de décodage et les traduit sous forme d’informations visuelles et vocales, en utilisant les données provenant de la base de données cartographiques. C’est en effet dans la base que figurent toutes les adresses, les points d’intérêts (POI) et les particularités de circulation (sens interdits, voies piétonnes, ronds-points…). Si l’on trouve presque autant de logiciels de navigation que de GPS, il n’existe que deux fournisseurs de bases de données, TeleAtlas et Navteq, ce dernier fournissant, d’après nos tests, des informations un peu plus complètes et pertinentes. Néanmoins, à l’usage, c’est la qualité du logiciel de navigation qui fait la différence. C’est notable lorsque l’on quitte le trajet planifié par le GPS pour rallier une destination. Certains logiciels proposent un itinéraire alternatif alors que d’autres s’acharnent, contre toute logique, à nous rediriger vers le tracé initial, rallongeant le temps de parcours. Le logiciel de navigation est aussi sollicité pour la saisie des adresses. De ce côté, on reconnaît les progrès, même s’il y a encore des faiblesses. Le clavier alphanumérique est en général bien dimensionné, y compris sur les modèles très compacts, ce qui autorise la saisie au doigt. Sur certains GPS, le moteur de recherche désactive automatiquement certaines lettres au fur et à mesure de la frappe, en n’affichant que celles correspondant à une adresse possible. Quelques modèles sont même capables de détecter les fautes de frappe et de proposer des solutions pertinentes.

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Philippe Fontaine