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Et si je ne reçois rien, ou si j’ai un souci de facturation ?

Mieux vaut d’abord une simple réclamation par courriel ou, au pire, une lettre recommandée. Si le site où a été effectué l’achat est situé dans l’Union…

Mieux vaut d’abord une simple réclamation par courriel ou, au pire, une lettre recommandée. Si le site où a été effectué l’achat est situé dans l’Union européenne, une adresse postale, une adresse électronique et un numéro de
téléphone sont des mentions obligatoires. Si rien n’y fait, il est possible d’attaquer en justice, mais le droit français ne sera appliqué que si l’adresse du site se termine en.fr, ou s’il s’adresse officiellement à un public français. Sinon, c’est
le droit du pays hébergeant le site qui sera appliqué. L’acheteur peut s’adresser au Centre européen des consommateurs, un médiateur situé en Allemagne et chargé de régler les litiges transfrontaliers (www.euroinfo-kehl.com). Il pourra y télécharger un formulaire de réclamations et y trouver des informations. Un numéro vert est disponible : 0820 200 999.Si l’achat a été réalisé en dehors de l’Union, les possibilités de recours sont faibles. Le mieux est de faire valoir sa bonne foi par courriel, téléphone ou courrier postal. Mieux vaut donc choisir avec attention son
cybermarchand. Ceux qui affichent leurs coordonnées et qui proposent les moyens de paiement classiques sont a priori plus sérieux. Pour un achat à l’étranger, les réflexes doivent être les mêmes que sur un site français. Vérifier que l’on est bien,
lors de la transaction, sur un site sécurisé (https en remplacement de http). Mais concrètement, acheter au Japon, aux Etats-Unis, en Australie ou au Canada ne devrait pas poser de problèmes insurmontables. A l’inverse, acheter sur un site chinois
est plus risqué…

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Hervé Cabibbo et Pierre Maslo