En route pour le permis

‘ A cette intersection… Réponse A : je passe. Réponse B : je m’arrête. ‘ Cette rengaine, les titulaires du permis de conduire l’ont tous subie avant de recevoir le fameux papier rose, synonyme de liberté et d’indépendance. Quelques leçons à l’auto-école, un bachotage intensif du code quelques jours avant l’examen et le tour était joué, l’opération n’avait rien de vraiment complexe. Seulement voilà, depuis quelques années, l’entrée en vigueur de plusieurs réformes a changé la donne. Lutte contre la violence routière oblige, l’examen est devenu plus difficile et les recalés plus nombreux. Ainsi, entre 1998 et 2003, le taux de réussite à l’épreuve théorique est passé de 68 à 51 %. Une sévère diminution ! Alors, pour mettre le maximum de chances de son côté, mieux vaut ne pas se contenter des cours dispensés à l’auto-école. Les éditeurs de CD-Rom l’ont bien compris et sont de plus en plus nombreux à proposer des logiciels censés aider le candidat à réussir l’examen théorique, le fameux ‘ code ‘. Plus amusants que le vieux livret fourni lors de l’inscription, moins chers que les heures de cours de code supplémentaires, ils sont surtout très pratiques pour réviser ou s’entraîner avant la date fatidique. Tous ces logiciels comportent un apprentissage théorique et une simulation d’examen. La partie théorique, souvent richement documentée, est consacrée à la révision des thèmes du programme : signalisation, priorités, vitesse, dépassements, freinage, alcool au volant, etc. Certains éditeurs, comme Hachette Multimédia (le Nouveau code de la route) mettent l’accent sur la théorie au cours de longues leçons. D’autres, comme Micro Application (le Code de la route expert) ou Click and Go (le Code de la route facile), préfèrent entrer dans le vif du sujet en posant au candidat des séries de questions thématiques, la théorie n’étant abordée qu’au moment de la correction. Mais c’est au niveau de la simulation d’examen que les différences entre logiciels sont les plus criantes. En effet, si tous les éditeurs se servent, comme dans les auto-écoles, de photos pour mettre en situation le candidat, les examens blancs proposés sur certains CD-Rom n’ont, étonnamment, aucune ressemblance avec l’épreuve réelle (boîtier-réponse différent voire inexistant, deux réponses possibles au lieu de quatre, etc.). Pour une préparation optimale, mieux vaut donc leur préférer ceux qui reproduisent les conditions de l’épreuve réelle.

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