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Dors, mon fils, dors

Depuis un peu plus d’un an déjà, le sommeil d’un certain petit homme m’est précieux. D’abord parce que le mien en dépend. Et puis le spectacle…

Depuis un peu plus d’un an déjà, le sommeil d’un certain petit homme m’est précieux. D’abord parce que le mien en dépend. Et puis le spectacle de ce petit koala assoupi, les poings serrés, abandonné et confiant, est pour moi un ravissement sans fin. Mais avant la béate phase du gros dodo profond, l’étape primordiale du marchand de sable est moins idyllique.Privé de désert ou en grève, ce satané marchand se fait prier. Et le petit homme ne s’endort pas. Voilà pourquoi je loue l’initiative de Jérôme Fréling, qui, via son label Blog Up Musique, offre pour la troisième année consécutive vingt berceuses plus jolies les unes que les autres, composées par des musiciens indépendants, à mille lieues de la mièvrerie qui caractérise souvent le genre.On peut donc les télécharger gratuitement sur le site, ainsi qu’une série de pochettes, dessinées par des enfants. Ça sappelle Have a good night, et je le conseille à tous ceux que le marchand de sable néglige. Maintenant, dors, mon fils, dors, ma luciolehttp://blogupmusique.com/have_3/sommaire.htm

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