Vous aimez les jeux de rôle ? Alors rejoignez d’autres passionnés sur Internet pour vous immerger dans des mondes virtuels en constante évolution. Attention : il ne faudra pas compter vos heures…
Internet a donné naissance à une nouvelle forme de jeux de rôle, dans lesquels des milliers de passionnés partagent simultanément un univers virtuel. L’une des spécificités de ces jeux dits ‘ massivement multijoueurs ‘ (MMORPG en anglais, pour Massive Multiplayer Online Role Playing Game ) qui se jouent exclusivement sur le Net, c’est que leur univers est ‘ persistant ‘ ; il continue d’évoluer même quand un joueur quitte la partie. Le principe est toujours le même. On commence par créer un avatar (personnage virtuel) parmi les différentes ‘ classes ‘ proposées (humain, anthropoïde, dragon, etc.) en définissant précisément son apparence pour le rendre vraiment unique. On arrive alors dans l’univers proprement dit (monde de type médiéval, fantastique ou de science-fiction). Dans un décor entièrement en 3D temps réel, on dirige son personnage dans une vue à la troisième personne. Au début, on peut parfaitement jouer seul, en se contentant de faire évoluer son personnage. A partir d’un certain niveau d’expérience, l’alliance à d’autres joueurs est indispensable pour accomplir des missions plus ambitieuses, donc plus intéressantes. Toute la saveur d’un MMORPG tient au fait que l’on peut faire évoluer son personnage à son gré : guerrier, artisan, médecin, etc. Mais attention, la maîtrise d’une discipline exige un investissement en temps bien supérieur à celui de tout autre jeu : certaines ‘ guildes ‘ , qui regroupent plusieurs dizaines de joueurs, sont ainsi organisées comme de véritables entreprises, avec emploi du temps hebdomadaire, feuille de présence et radiation de joueurs cumulant les absences non justifiées ! Il faut savoir que la prise en main d’un MMORPG est assez délicate, voire obscure pour un novice, d’autant que certains sont intégralement en anglais. L’avantage, c’est que l’on n’est pas seul. Des centaines de joueurs aguerris parcourent le même univers et il s’en trouve toujours un pour porter secours à un joueur débutant. Précisons enfin que la pratique d’un univers persistant est relativement onéreuse : il faut compter en effet environ 13 euros par mois d’abonnement, en plus du prix d’achat du jeu. Il est évidemment préférable d’avoir une connexion Internet à haut débit, et un PC relativement puissant, avec une bonne carte graphique.
Les critères de test Nous avons évalué la qualité de l’aide en ligne et contextuelle proposée dans chacun des jeux pour aider le joueur à débuter, mais également à progresser dans l’univers persistant.
L’avatar doit pouvoir choisir entre de nombreuses carrières ou professions, développer simultanément de nombreuses compétences mais aussi en changer sans trop de difficulté s’il le désire.
On juge aussi la qualité d’un MMORPG d’après l’ambiance qui s’en dégage. Nous avons noté la richesse des bruitages, musiques, décors, animation des personnages non joueurs et des monstres.
Parce que l’on n’a pas toujours trois heures devant soi pour jouer, nous avons évalué le temps à consacrer à chaque partie, en privilégiant les jeux qui permettent de s’amuser même si l’on ne se connecte que durant une heure.
Dark Age of Camelot – Wanadoo : Combats médiévaux Un univers médiéval fantastique dans lequel trois royaumes s’affrontent. Voilà toute la philosophie de Dark Age of Camelot (DAOC). Au premier lancement, le joueur doit choisir son camp : Albion, la patrie des chevaliers et des descendants du roi Arthur ; Hibernia, le royaume de la nature et de la magie ; ou Midgard, la terre nordique peuplée des monstres de la mythologie scandinave. Doté d’une interface intégralement en français, DAOC s’avère simple à prendre en main pour le novice. Si le jeu offre des possibilités de carrières ‘ pacifiques ‘ comme l’artisanat, il reste clairement orienté vers le combat contre les monstres ou, pour les joueurs qui le désirent, contre les autres royaumes. Regroupés en guildes, les plus expérimentés peuvent même se lancer à l’assaut des châteaux ennemis protégés par d’autres joueurs. Ces opérations exigent une parfaite organisation et une grande disponibilité. C’est pourquoi à partir d’un certain niveau de développement, DAOC ne convient guère aux aventuriers occasionnels qui ne peuvent jouer plus de deux heures d’affilée. Le jeu intègre plusieurs extensions, gratuites (Fondations) ou payantes (Trials of Atlantis), qui proposent de nouveaux défis et environnements aux joueurs les plus aguerris.
Points forts
Combats entre trois royaumes
Points faibles
Convient peu aux joueurs pressés
Prix
35 euros avec un mois d’abonnement gratuit puis 12 euros pour 1 mois
Prise en main : 4,5/6Développement : 4/6Ambiance : 5/5Temps : 2/3
Star Wars Galaxies – UBI Soft : La tête dans les étoiles Avec son graphisme soigné, Star Wars Galaxies (SWG) offre aux passionnés la possibilité de plonger au c?”ur de l’univers créé par Georges Lucas. SWG dispose d’un excellent didacticiel à l’usage de l’aventurier débutant. De nombreux menus contextuels apparaissent lorsque l’on effectue une action pour la première fois. Le jeu étant intégralement en anglais, une bonne connaissance de la langue est cependant préférable. SWG permet de jouer de manière relativement occasionnelle et s’avère intéressant même si l’on ne se connecte que durant une heure. Le jeu offre en outre de bonnes possibilités d’évolution pour les joueurs solitaires. La grande force de SWG réside dans la totale liberté de développement de son personnage et la possibilité de changer de carrière à tout moment. Il peut ainsi devenir explorateur, se lancer dans l’artisanat pour créer des objets qu’il vendra aux autres joueurs ou encore embrasser une carrière de médecin quand bon lui semble. Toutes les connaissances s’acquièrent par la pratique intensive d’une discipline. Par exemple, un joueur qui soigne tous les blessés gagnera de l’expérience, ce qui lui permettra d’obtenir de nouvelles compétences. S’il se lasse de cette profession, il peut s’armer d’un blaster et partir affronter les factions rivales. SWG intègre en effet un mode PVP (joueur contre joueur) permettant aux joueurs qui le souhaitent de se battre, en duel ou sur des champs de bataille.
Points forts
Esprit de Star Wars respecté
Points faibles
Interface intégralement en anglais
Prix
60 euros
Prise en main : 4/6Développement : 6/6Ambiance : 5/5Temps : 3/3
Everquest – Sony Online Entertainment : Guildes d’experts pour joueurs passionnés Lancé en 1999, le plus ancien MMORPG en 3D temps réel est encore l’un des plus pratiqués. Il est d’autant plus regrettable que le jeu n’ait jamais été traduit, l’interface étant intégralement en anglais. Everquest s’adresse aux passionnés de jeu de rôle, prêts à s’investir au sein de groupes ou de guildes comprenant de nombreux membres. En effet, les monstres les plus puissants, ceux qui possèdent les plus beaux trésors, ne peuvent être vaincus qu’au cours de raids soigneusement planifiés menés par plusieurs dizaines de joueurs simultanément. Il faut en effet un parfait équilibre entre les guerriers qui combattent au corps à corps, les archers et les magiciens qui frappent à distance et les soigneurs qui guérissent les joueurs blessés durant l’affrontement. Contrairement aux autres MMORPG, Everquest ne permet pas le combat entre joueurs, ce qui réduit un peu son intérêt. De même, l’artisanat est peu développé, l’essentiel du jeu consistant à parcourir l’univers et affronter les monstres qui le peuplent. Des extensions payantes sont régulièrement ajoutées, pour permettre aux joueurs de très haut niveau de s’offrir de nouveaux frissons.
Points forts
Nombre de joueurs
Points faibles
Pas de combat possible entre joueurs
Prix
15 euros
Prise en main : 4/6Développement : 3/6Ambiance : 4/5Temps : 1/3
Horizons : Empires of Isteria – Atari : Le marteau et l’épée Lancé en décembre dernier, Horizons est un jeu vraiment zen qui privilégie l’artisanat au détriment des professions guerrières. Il est ainsi possible d’embrasser une carrière de maçon et construire une maison pour les joueurs les plus fortunés, ou encore de devenir armurier et forger les plus belles pièces d’armure pour ceux qui préfèrent la voie des armes. Comme Star Wars , Horizons permet de changer de profession à tout moment, ce qui réduit les risques de lassitude. Par ses possibilités de progression individuelle, Horizons est tout à fait adapté aux joueurs occasionnels qui ne peuvent consacrer plus d’une heure d’affilée à leur passion. Les fans de combat regretteront l’impossibilité de se battre contre d’autres joueurs. Détail original : Horizons permet d’incarner un dragon qui, une fois adulte (donc expérimenté) sera capable de voler !
Points forts
Artisanat très développé
Points faibles
Pas de combat possible entre joueurs
Prix
35 euros avec un mois d’abonnement gratuit puis 12,95 euros par mois
Prise en main : 2,5/6Développement : 5/6Ambiance : 3/5Temps : 3/3
Asheron’s Call 2 – Microsoft : Initiation en douceur Dans ce MMORPG, le débutant est épaulé durant son apprentissage. Comme dans Dark Age of Camelot , Asheron’s Call 2 propose trois royaumes qui s’affrontent pour contrôler un monde dévasté par une guerre apocalyptique. Mais contrairement à DAOC, on peut rester neutre, à l’abri des combats. Le but de ce jeu en français consiste à reconstruire les villes détruites pour faire renaître l’économie. L’artisanat prévaut donc, puisque c’est grâce aux forges, scieries et autres ateliers ayant échappé à la destruction que les villes renaîtront de leurs cendres. Malgré toutes ses qualités, Asheron’s Call ne rencontre pas le succès escompté et son univers gigantesque manque de vie. Si le jeu est passionnant et très accessible pour le débutant, il offre moins de défis aux joueurs chevronnés.
Points forts
Graphisme magnifique
Points faibles
Manque de défis à haut niveau
Prix
45 euros avec un mois dabonnement gratuit puis 12,95 euros par mois
Prise en main : 6/6Développement : 4/6 Ambiance : 2,5/5Temps : 2/3
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