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Des écrans partout, à voir et à toucher

Les écrans plats occupent de plus en plus de place dans notre quotidien. Présents au bureau et dans le salon, on les retrouve aussi en nombre…

Les écrans plats occupent de plus en plus de place dans notre quotidien. Présents au bureau et dans le salon, on les retrouve aussi en nombre croissant dans les halls d’entrée des entreprises, dans les pharmacies, les centres commerciaux et même dans les écoles.Pour l’heure, deux types d’écrans s’opposent : plasma et LCD. Les premiers se révéleraient de bons téléviseurs, selon une étude menée par IDC à la demande de Pioneer, à condition d’y mettre le prix et de les utiliser dans un environnement peu lumineux. Les seconds sont de plus en plus souvent plébiscités pour l’affichage public, selon une enquête menée par le constructeur Nec, avant tout en raison de leur moindre coût. Ces écrans voués à l’affichage public ne se contentent pas de diffuser des informations, ils deviennent également interactifs. Nec, par exemple, développe des modèles tactiles, sur lesquels les visiteurs pourront naviguer, sans avoir besoin d’utiliser une souris.

Des vitrines interactives

Mais là ne sont pas les seules innovations. Un commerçant peut aussi préférer afficher les informations publicitaires directement sur sa vitrine. C’est ce que propose la société française TCS (Touch Communication System).Sa technologie, baptisée Folio System, permet de transformer une vitrine en écran interactif, en y apposant un film souple translucide. Les images, émanant d’un PC ou d’un lecteur de DVD, sont diffusées par un vidéo-projecteur placé derrière la vitrine. Le visiteur, dont les gestes sont détectés par une caméra infrarouge, peut ainsi naviguer dans le menu. Chez les concessionnaires Peugeot, par exemple, le client peut sélectionner les caractéristiques de sa future voiture (couleur, jantes, etc. ) et admirer directement le résultat sur la vitrine.Dans un futur plus ou moins proche, on n’aura même plus besoin de toucher la vitrine ou l’écran : Pioneer vient de réaliser une ‘ interface flottante ‘ en trois dimensions qui permet à l’utilisateur de manipuler à la main des objets virtuels.

Un dialogue avec les machines

Le système utilise un écran LCD de 15 pouces, équipé de multiples capteurs de mouvements capables d’évaluer la position des doigts ainsi qu’un logiciel conçu pour retranscrire en temps réel les mouvements de l’utilisateur. Ce dernier a la sensation de manipuler, voire de créer, un objet en faisant des moulinets avec ses mains.Selon des chercheurs japonais, les interfaces qui répondent au moindre geste de nos doigts sont amenées à se développer en raison de la miniaturisation des objets électroniques et de la nécessité de gagner de l’espace physique pour dialoguer avec les machines. Dans cette optique, le laboratoire Ishikawa-Namiki Komuro de l’université de Tokyo développe un système qui peut reconnaître des lettres écrites dans l’air, sans stylet ni gant. De son côté, le Smart Laser Scanner for Human-Computer Interface utilise une diode laser, de minuscules miroirs et un photodétecteur, capable de scanner les coordonnées spatiales du laser en temps réel. Autrement dit, demain, lagent John Anderton (joué par Tom Cruise dans Minority Report de Steven Spielberg) ne sera plus le seul à manipuler textes, chiffres et images simplement en faisant des gestes face à une surface invisible

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Valérie Quélier