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De l’informatique propriétaire à la micro universelle

Ce mois-ci, l’Ordinateur individuel fête ses 30 ans. Pour célébrer l’événement, nous vous avons concocté, en page 54, un dossier spécial qui retrace ces trente années…

Ce mois-ci, l’Ordinateur individuel fête ses 30 ans. Pour célébrer l’événement, nous vous avons concocté, en page 54, un dossier spécial qui retrace ces trente années de micro-informatique, suivi d’un concours doté
de plus de 10 000 e de lots. Mais plus que l’aspect festif, c’est le côté rétrospectif que je souhaite aborder dans cet édito. En parcourant la collection de la rédaction, soit la bagatelle de 327 numéros ?” les compteurs
ayant été remis à zéro en 1989 ?”, une chosem’a sauté aux yeux : la micro d’aujourd’hui n’appartient définitivement plus aux informaticiens ni aux grandes marques, mais à tout le monde ! En trente ans,
nous sommes passés d’une informatique propriétaire à la micro universelle. Les premiers exemplaires de l’Oi faisaient la part belle aux Commodore Pet, Apple II, Tandy TRS-80, Sinclair ZX81 et consorts. De belles machines qui rendaient
bien des services à l’époque. Mais chacune ayant son standard, l’échange de programmes et de données était très difficile. Puis, certains fabricants et éditeurs comme Apple, Microsoft, Commodore ou Atari ont réussi à s’imposer
en simplifiant considérablement l’utilisation des ordinateurs et l’échange de données. La dernière étape, celle de l’Internet, de l’open source et de l’ultracompatibilité, est pour moi l’une des plus
palpitantes, car primo, elle n’est toujours pas finie, et secundo, elle apporte l’universalité que les géants de la micro n’ont pu ou su offrir au grand public. Globalement, c’est la fin de l’informatique ‘ en
boîte ‘, monopolisée et verrouillée par les grands éditeurs. Avec l’Internet et la banalisation du numérique, l’utilisateur consomme maintenant comme il veut, quand il veut et où il veut ! Tout dépend de son budget, de ses
usages et de ses envies. Ainsi, certains continueront à faire confiance à Office pour la bureautique, d’autres opteront pour des solutions gratuites comme OpenOffice ou Google Documents. Et peu importe le système d’exploitation,
le navigateur ou l’appareil (ordinateur, mobile, console de jeu, etc.), pourvu qu’ils puissent éditer et échanger facilement leurs contenus numériques en tous lieux et à tout moment !* rédacteur en chef de l’Ordinateur Individuel

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Nicolas Guyot*