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De haut vol

A l’opposé des jeux d’arcades, les simulateurs d’avions de combat offrent une approche ultraréaliste du pilotage militaire en temps de guerre. Et là, pas de secret, pour espérer survivre, il faut apprendre et s’exercer
longtemps.

Vitesse, poursuites, loopings, vol en rase-mottes… Les simulateurs d’avions de combat garantissent de violentes poussées d’adrénaline. Mais peuvent-ils séduire un public plus large que les seuls passionnés d’aviation militaire,
toujours volontaires pour monter à bord d’appareils mythiques, qu’il s’agisse d’un modèle à hélice de la Seconde Guerre mondiale (P-51 Mustang, Mitsubishi Zero, etc.) ou d’un chasseur à réaction moderne (Sukhoi Su-27, A-10 Warthog, etc.) ? Oui,
à condition d’être très motivé ! Ici, en effet, il ne suffira pas de savoir utiliser un joystick pour abattre des avions par dizaines…

Réalisme absolu

Ces logiciels sont des simulateurs, pas des jeux d’arcades. Dans les deux cas, il s’agit d’effectuer des missions d’attaque, de défense, de bombardement ou d’escorte dans différents contextes historiques… Mais, dans un
simulateur, le réalisme est absolu, tant pour le comportement des avions que pour la navigation et les affrontements. Du coup, la prise en main n’a rien d’intuitif : toutes les touches du clavier sont sollicitées, que ce soit pour le changement
de vue, la gestion du radar, le déploiement du crochet d’appontage (sur un porte-avion) ou l’ouverture de la perche de ravitaillement en vol. Bref, pas question de se lancer dans des acrobaties ou des combats sans passer par une sérieuse phase
d’apprentissage. Heureusement, l’époque des simulateurs pour puristes ­ qui exigeaient de lire des documentations de plusieurs centaines de pages avant même de décoller ­ est révolue. Les logiciels actuels intègrent des didacticiels très bien conçus
qui les rendent accessibles aux débutants. Ainsi, sur Lock On, on suit un vol d’entraînement au cours duquel l’ensemble des instruments de bord est expliqué grâce à des bulles d’aide. D’autres exercices sont consacrés à
l’utilisation des canons, bombes autoguidées et missiles. Seul regret : la documentation papier a quasiment disparu ; celle de Lock On se contente d’expliquer comment effectuer des vols à plusieurs, via un réseau local
ou sur Internet… Les simulateurs de vol comptent parmi les jeux les plus exigeants en terme de configuration matérielle. La modélisation de l’avion, le respect des lois physiques et des paramètres de vol, le déplacement en temps réel des
véhicules au sol, les décors et les effets visuels, demandent au moins un processeur à 1,5 GHz, avec 512 Mo de mémoire vive et une bonne carte graphique compatible DirectX 9.

Joystick indispensable

Par ailleurs, un joystick est indispensable, pour le maniement de l’appareil, bien sûr, mais aussi, après un paramétrage de ses boutons, pour le tir des missiles, le déploiement des volets ou l’ouverture du train d’atterrissage. Un
modèle de type ‘ 3D ‘, avec un manche pouvant tourner sur son axe, est vivement conseillé pour simuler l’action du palonnier. En revanche, les joysticks à retour de force ne sont pas indiqués en raison
de leur manque de précision. Tous les simulateurs proposent un mode multijoueur, en réseau local ou sur Internet, avec des duels voire des missions en escadrilles. Un bon moyen de se mesurer à d’autres pilotes virtuels…

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Philippe Fontaine