Passer au contenu

Compacité au carré

Avec le F440, Fuji signe un joli bijou au format compact carré et à la finition tout métal soignée. Simple et ergonomique. On apprécie tout d’abord…

Avec le F440, Fuji signe un joli bijou au format compact carré et à la finition tout métal soignée. Simple et ergonomique. On apprécie tout d’abord le curseur on/off avant, discret et original, qui facilite aussi le placement des doigts. Les boutons miniaturisés sont suffisamment rebondis pour être manipulés. En revanche, pour le cadrage, le viseur optique est moins réussi : un vrai trou de serrure visant beaucoup plus large que le cadre enregistré. Inutile de s’y égarer. Préférez le large écran de 5 cm, de bonne qualité et rappelant les rares réglages sélectionnés. En effet, ce Fuji s’avère très pauvre en fonctions. L’utilité d’une touche séparée FinePix (définition, couleur, sensibilité) perd ici de son intérêt, tant le menu des réglages est maigre : correction d’exposition, balance et mode d’exposition (auto, manuel, scène). C’est un des défauts majeurs de cet ultracompact : aucun réglage image classique (netteté, saturation, contraste) n’est proposé, pas plus qu’un choix de types de mesure pour la mise au point ou l’exposition. Absent aussi, le mode rafale. La prise de vue accélérée est à proscrire : presque quatre secondes s’écoulent entre deux prises de vue. Autre faiblesse, le flash, mal placé (trop près de la position des doigts), et pas assez puissant pour une portée supérieure à 50 cm. Doté d’un simple capteur CCD à 4 millions de pixels (et non du super CCD de la marque), le F440 offre néanmoins une qualité d’image finale correcte par son rendu satisfaisant des couleurs et sa bonne gestion des défauts optiques et électroniques (bruit). Seulement, les clichés manquent de piqué… Pour 349 euros, Fuji livre aussi une mini-station d’accueil, pratique et peu encombrante, permettant de recharger la batterie et de transférer les images sur l’ordinateur.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Élisa Mordatti