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Choisissez un modèle adapté au niveau scolaire de votre enfant

Primaire : les opérations de base, rien de plusEn primaire, la calculatrice n’est pas indispensable. Elle a pour seule vocation d’initier l’élève à son maniement. N’optez…

Primaire : les opérations de base, rien de plus

En primaire, la calculatrice n’est pas indispensable. Elle a pour seule vocation d’initier l’élève à son maniement. N’optez pas pour un modèle évolué, même si l’enfant en aura besoin au collège : cela le perturberait. Une calculatrice avec quatre opérations suffit. De nombreuses marques peu connues en proposent à très bas prix (5 euros, 33 F, voire moins). Le seul intérêt d’acheter un modèle Casio ou Texas Instruments, plus cher, est d’habituer l’enfant au fonctionnement des machines de la gamme. Et encore, à condition de savoir quelle calculatrice il utilisera au lycée !

Collège : des fonctions trigonométriques et statistiques

A partir du collège, pour pouvoir utiliser la même calculatrice de la sixième à la troisième, certaines fonctions (fractions, division euclidienne, pourcentages, constante pi, puissances, fonctions statistiques et trigonométriques) deviennent incontournables. Un écran à plusieurs lignes n’est pas indispensable, mais il permet de mieux suivre les calculs. A partir de la troisième, vous pouvez éventuellement changer de modèle et opter pour une calculatrice graphique et programmable, si votre enfant montre de sérieuses dispositions pour les mathématiques et souhaite poursuivre dans cette voie.

Seconde, premières et terminales littéraires : affichage de courbes et programmation

A partir de la seconde, l’achat d’une calculatrice programmable se justifie, car les notions de programmation sont intégrées dans l’enseignement. Ne choisissez pas de modèle haut de gamme si votre enfant ne veut pas poursuivre d’études scientifiques : il n’en aura pas l’utilité. La fonction graphique est indispensable, car elle permet de vérifier la validité de la courbe trouvée par le raisonnement en la comparant avec celle tracée sur la calculatrice. Idem pour les résolutions d’équations, les fonctions de dérivation et les suites : une vérification rassure l’élève, même s’il doit savoir réaliser ces opérations sans calculatrice. Pour le passage en première et terminale littéraire, la calculatrice de seconde peut être conservée, les programmes ne nécessitent pas un modèle plus puissant. Ces calculatrices conviennent aussi pour les bacs professionnels.

Premières et terminales scientifiques : plus de fonctions, plus de mémoire…

Si votre enfant se destine à des études scientifiques supérieures, vous pouvez opter, à partir des classes de première S ou ES, pour un modèle qu’il utilisera en prépa d’écoles de commerce ou d’ingénieur, en mathématiques supérieures, ou encore en IUT et BTS scientifiques ou techniques. La calculatrice devra ainsi être dotée d’un large écran, permettre des calculs complexes (matriciel, différentiel, suites, éléments coniques, financiers…) et la programmation de fonctions avancées. Mais attention à l’usage détourné qu’on peut faire des machines haut de gamme. Dotées d’une vaste mémoire et connectables à un PC, elles permettent d’importer d’Internet des programmes, des cours, des exercices et même des livres électroniques. Des fonctions à double tranchant à mettre entre les mains délèves honnêtes et avertis.

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Karyn Poupée