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Choisissez le bon accessoire

Photographier des sujets très petits nécessite souvent l’utilisation de compléments optiques coûteux et généralement réservés aux reflex. Heureusement, la fonction macro des compacts suffit largement pour…

Photographier des sujets très petits nécessite souvent l’utilisation de compléments optiques coûteux et généralement réservés aux reflex. Heureusement, la fonction macro des compacts suffit largement pour débuter. La majorité des appareils numériques dispose d’un mode macro ou super-macro (accessible soit par un mode scène, soit par un bouton dédié) qui autorise des prises de vues très rapprochées. Certains boîtiers comme le Canon S2 IS permettent même de coller le sujet pratiquement contre l’objectif. Pour autant, ces boîtiers compacts ou bridges ne permettent pas de réaliser de ‘ vraies ‘ macrophotographies.En effet, pour mériter l’appellation, le rapport de reproduction ou grossissement doit être au minimum de 1 pour 1 ( 1:1 ). La vraie photo macro n’est donc accessible qu’avec l’aide d’accessoires. Sur les compacts et les bridges, le choix est assez restreint : la seule alternative consiste à utiliser des compléments optiques qu’il faut visser sur l’objectif. Malheureusement, les constructeurs sont plus intéressés par le renouvellement de leurs gammes que par la pérennisation de certains modèles. Seuls quelques haut de gamme ont eu la chance d’être accompagnés d’adaptateurs et de compléments optiques pour la macro. Le monde de la photo macro semble donc un terrain réservé aux possesseurs d’appareils reflex qui, eux, bénéficient d’une gamme d’accessoires aussi large que variée. Des accessoires que l’on peut classer en deux familles : les optiques et les allongeurs. La première catégorie rassemble les objectifs spécifiques à la macro (environ 400 à 500 euros) qui sont généralement des focales fixes (50 ou 60 mm) disposant d’une grande ouverture (F : 2,8). Ces objectifs permettent une mise au point très rapprochée et offrent le fameux rapport de reproduction de 1:1. En outre, ils ne sont pas limités à la prise de vue macro et rempliront parfaitement leur tâche pour un portrait. Les téléobjectifs macro sont très onéreux (à partir de 1 000 euros). Ils sont surtout utilisés pour photographier de loin des animaux (insectes et autres bestioles) craintifs ou dangereux. Il est toutefois possible d’utiliser un zoom standard pour la macro par l’ajout de tubes allonges. Ils permettent d’augmenter le grossissement. Les compléments optiques ou bonnettes qui se fixent à l’avant de l’objectif sont un moyen économique d’obtenir un rapport 1:1 (entre 50 et 100 euros). Placés entre l’appareil et l’objectif, les téléconvertisseurs augmentent la focale (généralement 1,4x ou 2x) et offrent la possibilité d’une mise au point rapprochée (500 euros). Enfin, et toujours dans la partie optique, il est possible de retourner certains objectifs pour réaliser un objectif macro. Le grossissement peut être calculé en divisant la focale de l’objectif du boîtier par celle de l’objectif retourné. Ainsi, avec un télé 180 mm et un objectif 60 mm, on obtient un grossissement de 3x. Si, en théorie, il est possible d’utiliser un tel montage en maintenant manuellement les deux objectifs, en pratique, vous aurez besoin d’une bague d’inversion qui solidarise les deux optiques (à partir de 35 euros). Parmi les allongeurs, on trouve les tubes allonges (entre 150 et 250 euros) et les soufflets (environ 600 euros). Les premiers allongent le tirage(c’est-à-dire la distance entre l’objectif et le capteur). L’image projetée sur la surface sensible est alors plus grande. Les seconds fonctionnent sur le même principe, tout en apportant la souplesse d’un tirage variable.

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La rédaction