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Choisir son sujet

En studio, c’est le photographe qui choisit son sujet ! Aucune limite ne s’impose. On peut, en théorie, photographier tous les sujets, bien qu’ils ne soient…

En studio, c’est le photographe qui choisit son sujet ! Aucune limite ne s’impose. On peut, en théorie, photographier tous les sujets, bien qu’ils ne soient pas tous forcément pertinents. À vous d’en juger.Par exemple, nous connaissons tous les photographies appelées packshots, qui abreuvent nos catalogues publicitaires. Si cette image semble stéréotypée aujourd’hui, et donc sans intérêt, c’est que nous sommes devenus, progressivement, de moins en moins sensibles au dispositif de studio qu’elle utilise. Le sujet n’en porte pas nécessairement la responsabilité. Il ne tient qu’à vous, éventuellement, de vous le réapproprier pour occulter la dimension commerciale et le révéler dans son espace. Évidemment, photographier une sculpture s’avérera toujours plus excitant…Il peut parfois être difficile de traiter certains sujets, bridés par les solutions de prise de vue. Notamment, réfléchissez bien au fait qu’un grand sujet sombre ne s’imposera pas de la même manière qu’un petit sujet clair ; parce que les besoins en éclairage ne seront pas les mêmes.On peut classer les sujets selon deux groupes : les sujets que l’on veut saisir en mouvement, auquel cas, on privilégiera les éclairages qui figent, et les sujets fixes – comme les natures mortes – qui répondent de manière plus souple à la problématique d’éclairage.Quoiqu’il arrive, le sujet sera toujours traité par le photographe, avec plus ou moins de peine, certes. C’est le temps passé à approcher son sujet qui fera finalement la différence.Et le portrait ? Lui aussi peut se réaliser dans des conditions de studio, à cette restriction près que le sujet n’est pas un objet ! Cela paraît évident, bien sûr, mais lorsque l’on s’affaire à figer les formes d’une personne avec passion, on oublie facilement que les éclairages chauffent, qu’il est fatiguant de tenir une pose longtemps. Prenez soin de votre modèle, dans son intérêt, mais aussi dans le vôtre : vos images n’en seront que plus belles et expressives.Plus délicat encore : les photographies culinaires. La chaleur des éclairages met alors systématiquement en péril la qualité du sujet, d’autant que la pièce que vous allez utiliser n’est pas forcément proche de la cuisine. Dans ce cas, faites comme les professionnels : trichez ! Très peu d’ingrédients qui vous font saliver sont réellement comestibles ! En guise de chantilly, c’est souvent de la mousse à raser qui est utilisée…

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Marc Lauvergnat