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Bon pour la photo et la vidéo

Doté d’un design surprenant, le Dimage Z1 se distingue par son puissant zoom optique 10X et son mode vidéo.

Un appareil polyvalent, capable de prendre des photos mais aussi de faire de vraies vidéos : c’est le pari de Minolta avec son étonnant Dimage Z1. Sans être totalement dénué de défauts, il répond aux attentes de nombreux amateurs
de photo et de vidéo : capteur CCD de 3,2 mégapixels autorisant des tirages jusqu’au format A4, zoom optique 10X, mode vidéo en 640 ?- 480 points à durée illimitée, modes semi-automatiques et manuel… Le tout pour un prix très
raisonnable : environ 500 euros (3 280 F).

Une prise en main confortable

L’esthétique du Dimage Z1 est assez déroutante et pourrait constituer de prime abord un frein pour de nombreux photographes. Pourtant, cet appareil s’avère très agréable à utiliser. La poignée, dans laquelle se logent les quatre piles
ou accus AA, assure une prise en main confortable. La molette de sélection des modes de prise de vue est facilement accessible, tout comme la commande de zoom. Les boutons de réglage des fonctions sont suffisamment grands pour permettre leur
exploitation sans quitter de l’?”il le viseur. L’écran LCD est extrêmement net et très réactif. Dommage, toutefois, qu’il ne soit pas un peu plus grand.Le zoom optique est le point fort du Dimage Z1. Très lumineux, il offre une amplitude équivalent à un 38-380 mm sur un appareil 24 ?- 36. Un peu limité pour la photo de paysage, où une focale égale ou inférieure à
28 mm est préférable, ce zoom se révèle parfait pour le portrait ou la photo d’objets ou d’animaux éloignés. Attention, l’absence de stabilisateur optique rend le pied indispensable lors de prises de vue par faible luminosité. Le mode
super-macro permet de photographier à une distance minimale de 4 cm. Dans tous les cas, le piqué des images est tout à fait honorable. Au niveau des couleurs en revanche, ce numérique génère des images un peu trop contrastées et
‘ chaudes ‘, en un mot, flatteuses. Les puristes pourront bien entendu étalonner manuellement la balance des blancs, afin d’obtenir un rendu plus fidèle à la réalité. Le Z1 propose une multitude de
réglages à destination du photographe exigeant. Modes Priorité vitesse, Ouverture, Manuel et Programme bien sûr, mais également la correction d’exposition à +/-2 IL, le bracketing ­ permettant de prendre trois images successives avec une exposition
différente ­, ainsi que trois types de mesure de l’exposition (Multizone, Centrale pondérée et Spot). Le Z1 est tout à fait adapté à la photo sportive, notamment grâce à son système autofocus très réactif couplé au mode d’entraînement progressif UHS
(ultrarapide). Bien que ce mode limite la définition à 1 280 ?- 960 points (soit 1 mégapixel), il permet de prendre 10 clichés en 1 seconde ! En mode rafale, pour la définition maximale de 3,2 mégapixels, la vitesse est limitée à
1,5 image par seconde. Le mode vidéo du Z1 n’a rien d’anecdotique : il autorise la prise de vues avec son en 640 ?- 480 points, à une vitesse de 30 images par seconde. Hélas, nous avons décelé un problème au moment des tests. Le micro
enregistre le bruit de l’autofocus, ce qui se traduit par un cliquetis permanent très agaçant. Mais ce défaut n’enlève rien à la qualité des vidéos. La fluidité et la mise au point sont excellentes. On regrette juste de ne pas pouvoir utiliser le
zoom pendant que l’on filme.

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Philippe Fontaine