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Bien choisir sa carte graphique

Vous avez choisi le processeur 3D ? Reste à trouver la bonne carte ! Mémoire, connecteurs, refroidissement : passage en revue des principales caractéristiques à ne pas négliger.

128 Mo de mémoire suffisent amplement

L’image 3D affichée à l’écran est le fruit des calculs effectués par le processeur graphique. La mémoire vive qui lui est associée joue un rôle important dans ce traitement : elle stocke les informations nécessaires au rendu, notamment les textures qui vont habiller les éléments de la scène. Plus il y a de mémoire sur la carte, plus les textures peuvent être variées et détaillées. Le standard actuel pour les cartes graphiques s’établit à 128 Mo. C’est sans doute le meilleur compromis, sachant que, s’ils requièrent plus de 64 Mo, les jeux récents n’exploitent pas encore la totalité des 128 Mo de mémoire DDR-SDRam. On trouve également des cartes dotées de 256 Mo de mémoire dédiée. Elles sont horriblement chères et, sauf à être un technophile acharné, leur intérêt n’est pas évident. Certes, on peut parier que, dans un futur pas si éloigné, les jeux commenceront à se sentir à l’étroit dans 128 Mo. Cela dit, les cartes actuelles auront alors déjà été remplacées par une nouvelle génération, pour laquelle 256 Mo risquent bien d’être le standard. Ces futures cartes seront alors bien plus abordables que les actuelles.

Gare au bruit !

Si vous êtes fatigué du bruit qu’émet votre micro, attention : pour permettre aux puces graphiques de fonctionner toujours plus vite, il faut les refroidir. La solution la plus couramment retenue consiste à incorporer un ventilateur… Lequel est rarement silencieux ! Si vous ne recherchez pas forcément la performance, optez pour une carte dénuée de ventilateur. Sinon, sachez que certains modèles utilisent un radiateur plutôt qu’un ventilateur. Le silence est assuré, mais il a un prix.

Prenez en compte votre écran

Inutile d’acheter une carte graphique haut de gamme si votre écran ne peut en afficher les plus hautes définitions ! Parmi les écrans cathodiques, ceux de 15 pouces dépassent rarement le 1 024 x 768 points, les 17 pouces plafonnent à 1 280 x 1 204 points, et ceux de 19 pouces atteignent le 1 600 x 1 200 points. Le choix est plus restreint avec les écrans TFT : 1 024 x 768 pour les 15 pouces, et 1 280 x 1 024 pour les 17, 18 et 19 pouces. Au-delà, l’écran refuse d’afficher toute image ! Ce qui explique que les joueurs invétérés qui ne jouent que dans des définitions très élevées préfèrent rester au CRT. Si vous possédez un écran plat et s’il est muni d’une prise numérique DVI, optez sans hésiter pour une carte graphique dotée d’une prise identique : cela assure une image de meilleure qualité. Les sorties DVI ont tendance à devenir la norme : toutes les cartes testées en possédaient une, en plus de la sortie VGA traditionnelle. Certaines cartes vont même jusqu’à proposer deux sorties DVI. Dans ce cas, via un petit adaptateur bien souvent fourni, il est possible de brancher un second écran analogique sur l’une d’entre elles.

Si vous êtes vidéaste amateur…

Si toutes les cartes graphiques ne sont pas également équipées en connecteurs vidéo, la quasi-totalité propose une sortie TV, pratique pour relier la carte à un téléviseur et profiter ainsi d’un grand écran pour jouer ou regarder des films. Mais plus rares sont celles qui disposent d’entrées vidéo. Au format Composite et/ou S-Video, elles permettent d’enregistrer une source vidéo analogique (caméscope, magnétoscope, téléviseur…) sur le disque dur de l’ordinateur. Si vous êtes adepte du montage vidéo, préférez donc une carte graphique dont l’emballage porte la mention Vivo (Video-in/Video-out).

…ou téléphage invétéré

Certaines cartes graphiques sont également équipées d’un tuner TV. Il suffit alors de relier un fil d’antenne (hertzienne ou câble) pour profiter des programmes TV sur l’écran de son micro, soit dans une petite fenêtre, soit en plein écran. Il est même possible d’enregistrer les émissions sur le disque dur, transformant alors l’ordinateur en véritable magnétoscope numérique ! Avec un avantage de poids : le timeshifting. Là encore, seules les cartes graphiques dotées d’un tuner TV en sont capables. Si ces fonctions vous intéressent, vous devrez opter pour une carte graphique de la série All-In-Wonder (ATI) ou Personal Cinema (nVidia).

Guettez les bonnes surprises !

Les cartes graphiques 3D sont évidemment destinées au jeu et les fabricants ne l’oublient pas. Il n’est en effet pas rare qu’ils fournissent avec leurs cartes des logiciels (lecteur de DVD, mini-studio 3D…), mais aussi et surtout des jeux. Alors avant d’acheter le dernier jeu à la mode et si votre carte s’essouffle, prenez le temps de vérifier si vous pouvez faire dune pierre deux coups !

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Olivier Lapirot